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LA RONCE

28 Février 2018

Un soir où j’étais égaré par les phases de la lune je la vis dans un coin de maison. Il faisait froid, un froid de solitude. L’histoire touche la bouche du défunt. Je ne narre pas. Je fais place. Un soir égaré par ces phases. Je la vis. Habillée de vide.

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RÉFLÉCHI : LE PLI EST LE SITE

28 Février 2018

la courbure, l’inflexion

est un désir

série infinie inflexion à l’inclusion

par l’intermédiaire des séries infinies

 

au point où on en est

pourquoi une ligne est plié à l’infini

pour la mettre dans

par ce que elle est incluse dans

dans quoi ?

ou l’inclusion est la cause finale du pli

à l’infini.

 

de l’inflexion à l’inclusion

quel est le terme comme ce dans quoi ce qui se plie se plie dans

quelque chose ? qu’il se développe qu’il se détache de ma main

par nature qu’il contienne, qu’il enveloppe le pli.

désir

-

 

exercice pratique de pliage

biologie du pli

passer le Rubicon est contenu dans l’idée

César

 

attribut passé ce serait bien que cela aille de soi

pli

sensible

ce qui se pli s’enroule dans quelque chose

égal à moi

 

-

 

troisième sorte de point

centre de courbure

qu’est ce que c’est que le désir ?

 

            point où se rencontre les perpendiculaires aux tangentes aux chaque points pris sur l’inflexion

 

si l’inflexion objection il y aura un centre de courbure

fermée courbe du désir

 

parcours une région déterminée un site

 

qu’il a un site tantôt point centre tantôt sith

région décrite par le centre

 

-

 

ça revient à dire le centre point de vue sur l’inflexion

c’est du côté de la concavité qu’est présent un centre

trou

 

c’est important pour moi

le centre d’une courbe

c’est un point de vue sur l’inflexion du muscle

 

région site poétique

 

-

 

je ne considère plus le point sur l’inflexion

je considère le point comme point de vue parcourant un site : le poème

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NOTE

28 Février 2018

La mystique éclaire

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Le maisonnier

27 Février 2018

je suis peut-être

je suis peut-être… ou

il est probable que je sois

un poète

mais c’est pas sûr, alors

je reste sur mes gardes

je le signale juste

et

la poésie est peut-être présente

peut-être là

dans des mots

je ne sais pas

mais je le je le répète encore

j’ai un doute

c’est quelque chose dont je peux me méfier

et je dois dire, bien qu’il m’en coûte

que tu saches que

quand je suis seul

je parle

je parle souvent

et peut-être qu’un poète sait se savoir

en se parlant

et moi je ne me sais pas

je n’ai rien qui me prouve

ou me désapprouve

de ça

je suis un poète qui ne sait pas

seulement,

je sais qu’il y a des lettres

des mots

des phrases

mais sur ma fonction dans tout ça

de ce qui fait trou

au langage

ça je n’en sais rien

et j’aimerais en savoir plus

juste un peu plus

pour ne pas crever dans un vide

pour permettre à ce que je suis

de prendre la parole

en avant de moi

et de me constituer

peut-être, je dis bien peut-être

en quelqu’un

qui écrit de la poésie

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NOËL poème pour mon petit frère et mon père

27 Février 2018

 

Aussi je reste dans la réalité

Je rends mes mots

Je garde ma joie

 

Aussi mouillé par le noir

Il m’a fallut des années

Que je n’ai pas terminées

 

Pour voir à travers vos os

À travers vos flaques remplies

Pour produire et laisser du temps

Nous aimer

 

Aussi je n’aime pas l’arbre

Ni l’ordre de l’espace

Mais j’aime la poésie

 

Aussi je vous en donne cadeau

Dans le début de cette nuit

 

J’ai ouvert ma peau

(Qui vous appartient :

Vous êtes des miens)

 

J’ai ouvert ma peau

Pour trouver cette base

Ce nom à trouer tout

 

Diego, papa la nuit s’enfuit par mes mains 

Et les mains que je vous donne

Sont faites pour résoudre vos futurs

Peser l’importance de votre présent

Et fusiller votre passé

 

Aussi je reste dans la réalité :

Où est le silence ?

Où est la vie que celui-ci amène ?

Où sont ses mains ?

 

Nul part, non

Car le silence nuit

Et cette nuit

 

Porte le flambeau d’elle-même

 

Risquons les liens

Risquons,

À tout jamais.

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je déplie le la nuit est ma nudité (bataille)

27 Février 2018

dépliant dans l’étage noir

le sous-sol de la morgue

le building épitaphe ;

ma nuit volontaire, pieuse, dépassante !

Ma nuit rigole est hilare a un fou rire ;

ma nuit est rigide et droite pénétrante enculante ;

elle est mienne absolument personnelle

elle est mes dents elle est ma langue mes poumons

mon visage mon sexe

elle est ma mort contre le ciel et le contre-ciel

elle est plus grosse plus grande plus large que tout

elle est la chatte à ma mère

elle est l’océan elle est la mer

elle est ma nudité

et son contraire

2015

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LYRISME

27 Février 2018

30 juillet 2015

J’habite le lieu de ma blessure et en ce lieu le pus n’existe pas

Je suis seul

le rocher est rouge le rocher et entend

je suis seul et j’entends et je suis mou

je suis l’éponge contre le rocher je suis de plastique

j’endure et je suis seul j’endure comme un pneu le poids de la voiture

le poids de la blessure seul

sans autre pneu

sans autre ordure que la solitude lente et provocante la salope

puisque le solitaire est provoqué par un poids, celui du rocher et des bouts de plastiques

est seul est lourd est un point de vue est une aubaine pour celui qui vole et attrape l’absence

l’absence de pus pour le vautour

l’absence de jeunes manchots royaux pour l’albatros

c’est une blessure lente et grise, joyeuse et méchante qui fait de ma tête un lieu aussi vide qu’un théâtre où l’on viendrait de jouer

Elle ne purulle pas, certes ma blessure

mais elle lie des mêmes liens que la prison

elle serre au même point que les rapaces

elle blesse au même lieu que l’amour.

J’habite le lieu de ma blessure et ma blessure habite mon lieu

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FUGUE DE VIE. I

27 Février 2018

J’ai vu un bâtiment dans une ville. c’est la ville ou le bourg qui transporte. l’indicible plaisir à voir des existences parmi les immeubles. ces lieux qui pendant un court instant admettent qu’une autre vie soit possible. c’est souvent lorsque on est en état de souffrance que cet orgasme vient. Une maison à Zagreb, un appartement de Pékin ou un hameau dans le Wyoming. Ce lieu qui n’est pas le nôtre, mais qui le devient dans ce transport spirituel d’une fraction de seconde où le cœur s’emballe et où les larmes pointent aux yeux. je ne sais pas comment expliquer ceci, je crois que l’art est le meilleur moyen :

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II

27 Février 2018

diminution la probable diminution ;

vérité la probable vérité ;

                                   location forte

                                   d’un blanc éclair

                                   c’est cette morte

                                   que prend ma chair

tiens ça dans la gorge-ours

maintiens-le tu souris

mêlée probable

mêlée à Moi dans Toi

à Moi par la fenêtre mêlé tu souris

                                   tiens ça là

                                   maintiens toi

                                   oublie là

                                   tu es ici

le Moi dans Moi emmêlé par le cygne

au grand ours la probable vérité

ignore l’origine qui fait l’horizon

et l’horizon qui mêle à la pulsion

ta vie ton Moi très grand cœur palpable

 

maintiens toi

tu es ici

 

                                                                      *

 

 

la violence

des globes

s’agitent

 un fil qui donne

raison et pourtant…

 

 

…et pourtant je suis toujours entier

et pourtant je suis toujours le meilleur

où le monde s’ouvre

 Gagne-guerre d’heures tardives

 

en moto en train en voiture à la télé dans un avion à vélo sur l’ordi en train en avion en vélo en voiture sur le net en moto à la télé                                           

 

aux lueurs des jours

à la nuit de l’ennui             

je dégonfle et gonfle le lieu

 

*

 

à côté des vivants                            à côté des vivants                            à côté

 

le cœur est un épi d’ours

agité comme on soigne l’espace

 

                                               et qu’il nous remercie qu’il nous remercie

                                               qu’il nous dise merci mercredi

 

 

                                                          le négatif travaille

                                                          dans cette vérité probable

 

                                                         

 

                                               ville-sans-nom

 

trou, creux                                                              

 

                                   faille, abri, retraite

 

            repaire, ouverture

 

                                               trouée           

 

 

                                                                                  immensité de l’ours

 

*

 

 

                                                          les souffles se dérobent dans l’évidence de la nature

                                                                                                                     de l’objet visuel

                                                          topologie transcendante du lieu-dit Ours

                                                          lieu-dit croît comme le champagne ou le maté

                                                         

 

                      

*

 

 

                                               parle et ne parle pas

 

                       prends les filets de pêcheur à la source de ton œil  et ne les prends pas

 

tu remercieras la perdition

 

dévorant le crâne du magique et le magique dévorant la pierre

 

*

 

 

 

Pénétrant extérieur

qui souffle braise

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III

27 Février 2018

 

                       ce sont aux jours      de la mort

                                  

                                               d’un enfant

 

 

où le centre est ouvert par les yeux

 

 

où l’on exige devenir l’ours qui nourrisse le même encore une fois

 

où l’être formule ta densité

                                   ta chapelure

                                   qu’importe ta diminution car

 

 

 

 

tu es

la terre

                       la Terre

 

            nourrira l’ombre ours où la vie sculpte.

Cette Grande Ourse

 

 

2015

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