Expo delacroix 2018
Expo Delacroix au Louvre
Delacroix à Baudelaire «vous me traitez comme on ne traite que les grands morts »
Journal de Delacroix 19 avril 1824 : « La gloire n’est pas un vain mot pour moi. Le bruit des éloges enivre d’un bonheur réel »
ESO
La Grèce sur les ruines 1826
L’hellène
dans un vase brisé
l’empereur moyennant son double
est en lui-même son idée
Lithographie. Macbeth consultant les sourcières 1825
elles voient en son œil un œuf à féconder
une pierre à ramasser
Lithographie. Méphistophélès apparaissant à Faust
et le noyau
jamais, fusse-t-il
plein de plastique
plein de pollen
ne rira dans mon cœur
Mood de l’expo
Et des brosses pleines de poudre de cocaïne
s’agitent dans la main enculante
CROIRE ÇA ET CREVER, PAS JUSTE, PAS NEIGE, PAS REVOIR (Poème : 2017)
ma vie est un coin de terrier
et ceux qui s’en entourent
perdent quelque chose
mais dans cette perte
il y a quelque chose qui
se met en place
qui remplace
qui remplace et saisit
une chose comme
une trainée de lueur
que je soutiens, moi,
là-haut
ma vie n'est pas un dialogue
ma vie on on veut dire quoi là ?
sans yeux ni main
car ceux qui décrètent
me connaître
sont inhumains
puisque jamais j’fête
le couteau le roi
puisque jamais ma tête
perd de vue l’autre tête
celui qui s’entoure
sensible au sensible
ma vie et une bible
ce n’est pas un toit
je dis : je vois
je vois : j’exulte
ceux qui s’entourent
de la pointe héritée
ceux qui s’en entourent
n'en sont pas protégés
sale naturel le conscient s’émeut s’amourache s’étire dans
le cul du soleil absent
terrible plâtre la maman est l’objet vie
le seul idiome vit
scrute le spectre habitant mes mots
je suis une base logistique d’objets qui rendent
raison à X°
terrible potentiel le surmoi se lasse comme le cœur
chance-cœur
terrible marâtre première au concours de bisou
° : potentialité
NO GO ZONE //
La poésie s’occupe de l’art de continuer.
LIT DOUBLE
je préfère l’espace au temps
Mot du matin à Eva
Ma petite souche,
Mouna dort devant moi, quelle fatigue, ta désertification, toi nomade entre le bon et le bonheur formé de parole : cela, ce pur profil c’est cette connaissance et c’est certainement ton nez que j’ai vu de côté en venant te veiller, pur profil qui t’es glissé dans ce monde entre deux sourires toi le nom de ma douceur de ma violence, qui monte dans l’air de l’insomnie et qui n’a pas d’ailes : toi dans moi.
Le canon a besoin de poudre et j’essaye d’en parler ici : rien à dire. Sauf, peut-être, j’y pense en écrivant : la douceur de ta compréhension, je ne la néglige pas, je la vois. Qu’importe la quantité ou les conséquences dans lesquelles on descend avec humour : c’est un bordel pas possible ! Ce qui est ironique là-dedans provient de la jouissance, qui remonte au contraire au principe…tu sais ma mère… et blabla…j’en ai marre et je me gausse…
J’aimerais que tu n’aies pas l’effroi, le sentiment où le coeur ne peut plus procurer la pression nécessaire pour le cerveau pour concevoir pitié ou rancune, colère ou anxiété pour quelqu’un que tu aimes ou simplement le pense (qu’importe il sera toujours temps de lier nos secrets avec le sang). J’en ai brisé… mais quoi ?
C’est dit.
Et toi ma parole, celle dont la parole sera ma pure invention étant la vie-même.
Je pars à l’Orangerie, je serai de retour tôt. Ne t’occupes pas du bazar, je rangerai. J’ai beaucoup travaillé, lu. Et lorsque je t’aurai raconté comme tu me vibres d’ici et là musicienne, si juste, si pertinente, si occupée par la morte érotique que t’échoit, lorsque je t’aurai raconté pourquoi “n’avons pas décidé de lever le bras lorsque nous levons le bras” tu connaîtras, je l’espère d’étranges hauteurs, lorsque j’écoute tes chansons, je comprends ce que veut dire ce syntagme de Demangeot “un jour, buter, sur la profondeur.”
Je m’en vais comme celui qui s’en va, pour revenir aussitôt et t’embrasser dans tes os saillants.
Je t’aime
Pour Etienne. faut pas déconner avec buk mais j'ai tenté
L’illusion
étienne
c’est pas
que t’es en train de lire un poème
la réalité c’est que c’est plus qu’un poème
c’est un fusil braqué sur
un
sanglier
c’est une tulipe
c’est un kaddish
c’est toi sur
ton
lit de mort
c’est une
buanderie
c’est baudelaire qui s’éclate
à nous voir nous mettre des obus à la crème de marron
lui
six pieds sous terre
serein
c’est le petit sexe d’un homme musclé
c’est aussi, une de vision de hippie
genre une expansion de l’univers
ou
une contraction vaginale
les mots tiennent
tiennent
ils te reluquent
/ LE mAUVAIS pOÊLE)
(j’ai le lieu
liant loué
pour peu que je naisse dans
la stratosphère
pour peu que j’ai déjà
acquis la certitude
que mourir
n’est qu’un court sommeil)
c’est pas un foutu Poème
ça pète, ça craque, c’est la déglingue qui te fixe
c’est
c’est le cirque de satan
c’est ma mère crevée
et la tienne
aussi, ‘fin
si j’ai bien compris
c’est Pierre Tilman qui parle horriblement mal
de la poésie
et qui
crâne
à
75 ans
non t’es pas en train de lire ça
sur ton écran
les mots te regardent
l’écran
te lit
feel it ?
c’est comme un python
un aigle affamé
ce n’est pas un poème
les poèmes
sont débiles
ils endorment comme des anesthésistes
et réveillent aux moments
les
plus cons
les moments où ils devraient avoir l’existence
dans leurs poches
ces mots te forces à une nouvelle folie
à une nouvelle mort
à te foutre en l’air
à avoir la connaissance du soir
comme Antoine d'Agata
(l’a t-il ?
et si un regard pour d’Agata en lui le noir
toi, toi : sur le palier de ma porte
“fascination, ouais, ouais…”
tient une façon que j’ai d’être fasciné
(Dans chaque mots je saisis la trahison, une trahison pure
Le Tu
voile
je ne
je ne
je ne n’aime
je ne n’aime
je ne n’aime que toi
je ne n’aime que toi
je ne n’aime que toi dans la saleté
je ne n’aime que toi dans la saleté
Si tu poursuis la maladie je poursuivrai
au
ssi.
mais les chants de mes hivers non je n’ai pas pleuré non
j’ai saisis le trahison
et je vois le monde dans ta bouche
il rétrécit
dans ta bouche
et je vois le monde dans ta bouche
il rétrécit
dans ta bouche
et je commence à pourrir
à regarder ta bouche
dire des saletés
et la trahison Le Tu
dit des saletés)
t’as été sanctifié
t’as été puni comme chacun connaît le nom de la mort
ta as pris les gens qui crèvent
au polaroïde
mais
toi tu ne les vois pas vraiment nettement
tu ne les vois pas
ce sont eux plutôt
qui te
voient avec
leur chanson que tu déshabilles
et leur silence nés d’un oiseau
tu peux mourir maintenant
tu peux mourir comme
tout le monde sait mourir
brave
victorieux
écoutant la l’horreur
éteignant la musique,
ouais
une saloperie de poème,
rugissant
rugissant
rugissant.
AU BOIS ET AU LAIT, BUS SUR LA FALAISE EST PAREILLEMENT ASSISE SUR SON OS
Te forcer sans
T’effacer
Déguenillée dans l’éclaircie
de la plaine, à réduire,
réduisant tu disparais dans la vrille
et son pauvre voeu-coeur
Ne pas commencer pas Je
alors il travaille. A réduire. Il use
du bout de bois, du clou. Abuse
de l’appétit du clou. Abuse de l’obéissance
Du bout de bois, l’écorce
Gratuite et le bois s’attache au bois forage-foirage dans le coeur
Te forcer à réduire en bouillie
mes nouilles dans mes entrailles
Manger : il dit manger et partage
D’oeuvre non, d’une commissure
D’amour. Oui.
Retiens le bois en toi.
Fais en une tombe à l’envers
Force est de constater :
non-plaire/non-plaine
mais falaise sur un os
force moi, tombe moi
de toutes faces, l’appétit
l’appel de la forêt
et te forcer à l’avalanche
cette éboulis : ton corps
comme ciel simplifié
Autour de la terre, d’un voyage
du feu de bois,
A écorce gratuite, creuset
a perpet’
l’herbe, la falaise qui ne se sait pas
Par coeur et on s'en bat les cheveux
et les reins
sec sexe, ton
l’herbe : ce lait, bois-le
matin, lait de l’aube
bois le,
il se disperse en fumée
rattrape l’os qui s’effrite
Bois, bois, je te donne a me séduire
l’art de faire, de boire et de défaire
la falaise lorsque j’appelle
le mot demandé
bois-le
Le macro-falaise est rongé lorsque
Je perds au jeu de ma langue pour friture
Céleste, jouer à jouir
Hué par sa pucelle et son alcool
Ton corps-pendentif-bois-falaise-os
Accroche mes yeux de porc
a son auge arrimée par la mort
Inquiétant quêteurs dehors.
On m'a dit de t'aimer,
non en de rares occasions,
s'effriter jusqu'à brûler l'os.
Maintenant tais-toi et mange.
À LA RÉPARATRICE AU SCALPEL, C'EST UNE CONFIDENCE, NON UN SOUCIS
à ton éveil lent
bu tes yeux
bu l’organisme
il allait mourir
n’ai pas vu la vie
bu ce que tu rejettes
bu agenouillé notre objet
il allait imploser debout
bu ton sexe
bu la poésie ainsi
il allait faire mieux
alors j’ai bu j’ai bu j’ai bu
Pour celle qui a les nioques verts
je te vois
je te dis
je ne suis pas sûr de ça que
je puisse te dire
que je te trouve belle
que je te dise
que je te trouve belle
mais je te vois et je le dis je dis pour ça comme ça
maintenant surtout
mais pas pour passer le temps
plutôt pour qu’il s’arrête et que
je te regarde et que je te vois comme ça longtemps
figé
PRIÈRE Ô CHEVALINE
essayez c’est adopter c’est à dire :
Nouez la gorge du poème
auparavant il débordait
sa propre rotation dans l’espoir qu’une gorgée de bière matinal
distribue taux d’alcoolémie - pierre posée en délit
comme en série poèmes invisibles
ils se donnent un à un et UN seul ouvert comme un oui
auparavant les objets l’entouraient d’un cercle aussi la parole encercle les pierres
et cheval est un monde