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Articles récents

NO GO ZONE //

31 Janvier 2024

La poésie s’occupe de l’art de continuer. 

 

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LIT DOUBLE

31 Janvier 2024

je préfère l’espace au temps

 

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Mot du matin à Eva

22 Janvier 2024

Ma petite souche,

 

Mouna dort devant moi, quelle fatigue, ta désertification, toi nomade entre le bon et le bonheur formé de parole : cela, ce pur profil c’est cette connaissance et c’est certainement ton nez que j’ai vu de côté en venant te veiller, pur profil qui t’es glissé dans ce monde entre deux sourires toi le nom de ma douceur de ma violence, qui monte dans l’air de l’insomnie et qui n’a pas d’ailes : toi dans moi.

Le canon a besoin de poudre et j’essaye d’en parler ici : rien à dire. Sauf, peut-être, j’y pense en écrivant : la douceur de ta compréhension, je ne la néglige pas, je la vois. Qu’importe la quantité ou les conséquences dans lesquelles on descend avec humour : c’est un bordel pas possible ! Ce qui est ironique là-dedans provient de la jouissance, qui remonte au contraire au principe…tu sais ma mère… et blabla…j’en ai marre et je me gausse…

J’aimerais que tu n’aies pas l’effroi, le sentiment où le coeur ne peut plus procurer la pression nécessaire pour le cerveau pour concevoir pitié ou rancune, colère ou anxiété pour quelqu’un que tu aimes ou simplement le pense (qu’importe il sera toujours temps de lier nos secrets avec le sang). J’en ai brisé… mais quoi ?

C’est dit.

 

Et toi ma parole, celle dont la parole sera ma pure invention étant la vie-même.

 

Je pars à l’Orangerie, je serai de retour tôt. Ne t’occupes pas du bazar, je rangerai. J’ai beaucoup travaillé, lu. Et lorsque je t’aurai raconté comme tu me vibres d’ici et là musicienne, si juste, si pertinente, si occupée par la morte érotique que t’échoit, lorsque je t’aurai raconté pourquoi “n’avons pas décidé de lever le bras lorsque nous levons le bras” tu connaîtras, je l’espère d’étranges hauteurs, lorsque j’écoute tes chansons, je comprends ce que veut dire ce syntagme de Demangeot “un jour, buter, sur la profondeur.”

Je m’en vais comme celui qui s’en va, pour revenir aussitôt et t’embrasser dans tes os saillants. 

 

Je t’aime

 

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Pour Etienne. faut pas déconner avec buk mais j'ai tenté

22 Janvier 2024

L’illusion 
étienne 
c’est pas
que t’es en train de lire un poème 
la réalité c’est que c’est plus qu’un poème


c’est un fusil braqué sur 
un
sanglier
c’est une tulipe
c’est un kaddish
c’est toi sur 
ton
lit de mort
c’est une
buanderie
c’est baudelaire qui s’éclate
à nous voir nous mettre des obus à la crème de marron
lui 
six pieds sous terre
serein
c’est le petit sexe d’un homme musclé
 
c’est aussi, une de vision de hippie
genre une expansion de l’univers
ou
une contraction vaginale
les mots tiennent
tiennent
ils te reluquent

/ LE mAUVAIS pOÊLE)
(j’ai le lieu
liant loué

pour peu que je naisse dans
la stratosphère
pour peu que j’ai déjà
acquis la certitude
que mourir
n’est qu’un court sommeil)

c’est pas un foutu Poème
ça pète, ça craque, c’est la déglingue qui te fixe

c’est
c’est le cirque de satan
c’est ma mère crevée 
et la tienne 
aussi, ‘fin
si j’ai bien compris

c’est Pierre Tilman qui parle horriblement mal
de la poésie
et qui
crâne
à
75 ans

non t’es pas en train de lire ça
sur ton écran
les mots te regardent


l’écran
te lit

feel it ?


c’est comme un python
un aigle affamé

ce n’est pas un poème 
les poèmes 
sont débiles

ils endorment comme des anesthésistes  
et réveillent aux moments
les
plus cons
les moments où ils devraient avoir l’existence
dans leurs poches

ces mots te forces à une nouvelle folie
à une nouvelle mort
à te foutre en l’air
à avoir la connaissance du soir
comme Antoine d'Agata
(l’a t-il ?
et si un regard pour d’Agata en lui le noir
toi, toi : sur le palier de ma porte

“fascination, ouais, ouais…”

tient une façon que j’ai d’être fasciné

(Dans chaque mots je saisis la trahison, une trahison pure 
                            Le Tu 
                            voile
                            je ne
                            je ne
                            je ne n’aime
                            je ne n’aime
                            je ne n’aime que toi
                            je ne n’aime que toi
                            je ne n’aime que toi dans la saleté
                            je ne n’aime que toi dans la saleté

Si tu poursuis la maladie je poursuivrai 
au
ssi.
mais les chants de mes hivers non je n’ai pas pleuré non
                j’ai saisis le trahison
                            et je vois le monde dans ta bouche
                                    il rétrécit 
                                             dans ta bouche
                            et je vois le monde dans ta bouche
                                    il rétrécit 
                                              dans ta bouche
                            et je commence à pourrir
                                    à regarder ta bouche
                                        dire des saletés
                            et la trahison Le Tu
                                        dit des saletés)
                                

                                        


t’as été sanctifié
t’as été puni comme chacun connaît le nom de la mort

ta as pris les gens qui crèvent
au polaroïde 

mais 
toi tu ne les vois pas vraiment nettement
tu ne les vois pas

ce sont eux plutôt
qui te
voient avec
leur chanson que tu déshabilles
et leur silence nés d’un oiseau 

tu peux mourir maintenant
tu peux mourir comme
tout le monde sait mourir

brave
victorieux
écoutant la l’horreur
éteignant la musique,

ouais

une saloperie de poème,

rugissant
rugissant
rugissant.

 

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AU BOIS ET AU LAIT, BUS SUR LA FALAISE EST PAREILLEMENT ASSISE SUR SON OS

12 Janvier 2024

Te forcer sans
T’effacer 

Déguenillée dans l’éclaircie
de la plaine, à réduire,
réduisant tu disparais dans la vrille
et son pauvre voeu-coeur

Ne pas commencer pas Je
alors il travaille. A réduire. Il use
du bout de bois, du clou. Abuse
de l’appétit du clou. Abuse de l’obéissance 
Du bout de bois, l’écorce 
Gratuite et le bois s’attache au bois forage-foirage dans le coeur
Te forcer à réduire en bouillie 
mes nouilles dans mes entrailles

Manger : il dit manger et partage
D’oeuvre non, d’une commissure
D’amour. Oui.

Retiens le bois en toi.

Fais en une tombe à l’envers

Force est de constater :
non-plaire/non-plaine

mais falaise sur un os

force moi, tombe moi
de toutes faces, l’appétit 
l’appel de la forêt 

et te forcer à l’avalanche
cette éboulis : ton corps
comme ciel simplifié

Autour de la terre, d’un voyage
du feu de bois, 
A écorce gratuite, creuset
a perpet’

l’herbe, la falaise qui ne se sait pas
Par coeur et on s'en bat les cheveux

et les reins

sec sexe, ton

l’herbe : ce lait, bois-le
matin, lait de l’aube
bois le,
il se disperse en fumée
rattrape l’os qui s’effrite
Bois, bois, je te donne a me séduire
l’art de faire, de boire et de défaire 

la falaise lorsque j’appelle
le mot demandé
bois-le


Le macro-falaise est rongé lorsque
Je perds au jeu de ma langue pour friture
Céleste, jouer à jouir
Hué par sa pucelle et son alcool

Ton corps-pendentif-bois-falaise-os
Accroche mes yeux de porc
a son auge arrimée par la mort

Inquiétant quêteurs dehors.

On m'a dit de t'aimer, 

non en de rares occasions,

s'effriter jusqu'à brûler l'os.

Maintenant tais-toi et mange.

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À LA RÉPARATRICE AU SCALPEL, C'EST UNE CONFIDENCE, NON UN SOUCIS

12 Janvier 2024

 

à ton éveil lent

bu tes yeux

bu l’organisme

il allait mourir

n’ai pas vu la vie

bu ce que tu rejettes

bu agenouillé notre objet

il allait imploser debout

bu ton sexe

bu la poésie ainsi

il allait faire mieux

alors j’ai bu j’ai bu j’ai bu

 

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Pour celle qui a les nioques verts

12 Janvier 2024

je te vois 

je te dis 

je ne suis pas sûr de ça que 

je puisse te dire 

que je te trouve belle 

que je te dise 

que je te trouve belle 

mais je te vois et je le dis je dis pour ça comme ça 

maintenant surtout

mais pas pour passer le temps 

plutôt pour qu’il s’arrête et que 

je te regarde et que je te vois comme ça longtemps

 

figé

 

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PRIÈRE Ô CHEVALINE

12 Janvier 2024

essayez c’est adopter c’est à dire

Nouez la gorge du poème


 

auparavant il débordait

sa propre rotation dans l’espoir qu’une gorgée de bière matinal

distribue taux d’alcoolémie - pierre posée en délit

comme en série poèmes invisibles

 

ils se donnent un à un et UN seul ouvert comme un oui

 

auparavant les objets l’entouraient d’un cercle aussi la parole encercle les pierres

 

et cheval est un monde

 

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LE CASSOS DU FOND

12 Janvier 2024

Une caisse remplie d’objets

Destinés à fabriquer

afin de dupliquer du vide

 

manutentionné - produit maniaque

 

le monde est le produit d’une crise maniaque

 

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Vers Eva lorsque la place est courbe et laisse place à la main

12 Janvier 2024

Quoique lisse

La main ne caresse rien

r ien

 

une lettre envoyé vers toi

poème dans l’espoir de sa

métamorphose

 

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