Anoushka
Mais heureusement la vérité du corps n’est pas un être visible
Rare est l’apparence d’un avant du bois
Où l’on inscrivait sur l’écorce intérieure du
Bouleau
Des transmutations à
Chaque hiver à
Chaque automne à
Chaque printemps à
Chaque été cet avant du bois non encore effilé sur le bord du minuit
Par un moine ou un barbare
Un scribe ou un page
C’est le corps pur
Le corps avec sa compagne
L’ivresse verticale sous l’étoile
Est-ce clair ?
extraits du corps
adulte sa peau
nous voici verticaux
sous l’étoile
presque peaux
presque plages
presque sexes
presque chairs
plaie dépliée pour s’y faire
langue
tu souffles
tu piques
tu fais
la ruche est vivante
les mots
les mots déjà
faune
flore
presque dieux
est-ce clair ?
Anoushka
Mais heuresement la vérité du corps n’est pas un être visible
Rare est l’apparence d’un avant du bois
Où l’on inscrivait sur l’écorce intérieure du
Bouleau
Des transmutations à
Chaque hiver à
Chaque automne à
Chaque printemps à
Chaque été cet avant du bois non encore effilé sur le bord du minuit
Par un moine ou un barbare
Un scribe ou un page
C’est le corps pur
Le corps avec sa compagne
L’ivresse verticale sous l’étoile
Dans chaque poumon ample lorsqu’on est sur la route du voyage d’une vie
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J’envie les sachants d’histoires pour enfants dans lesquelles la nuit s’achemine dans le cœur de l’enfant
Lorsqu’il va dormir et songer malgré lui aux rites très antiques
Le Parlêtre
Quelle source du retournement
D
E
Ce big bang
Effectue
l’inserre
dans la batte de base ball
où la moindre particule devient
le théâtre
des enfants
où la moindre chevauchée dans
ce
fait du monde
ce fait
excrématoire
parvient a faire exulter la matrice formelle de la fiente de pigeon
rougissant
un parlêtre
s’enfuit dans sa communauté indivisible
et des références j’en ai.
Lorsqu'on y tient à notre part du gâteau
Parfois on tient quelque chose qui nous semble essentiel et qui dans sa propagation sur la feuille s’exténue à ne rien dire. En persistant dans l’écrit on se rend compte que ce qui nous semblait essentiel ne l’était que pour chacun, un à un et non chose intérieur. L’espoir qui vient ensuite cette perte est qu’elle touche par son renversement, sa réciprocité entre le poème et la parole sur le poème une bonne dose d’héroïne sur la cuillère, l’idée d’un bon poème chaud et liquide et revient l’essentiel, la piqure attendue qui nous rapproche non pas du plaisir mais du jouir, s’évaporant dans un mystère duquel aucun brasier ou feu de joie ne peut refléter par sa flamme en miroir.
Ainsi il y a un poème sur poème. C’est déjà ça. Mais pas tout à fait.