Poème possédé à Fanny Metzli-Gadan
poème possédé à Fanny Gadan
tu n’as pas à savoir plus que la stèle
puisque déjà le souvenir
s’est tu en ton regard
seul l’instant – oiseau ou lumière
(charme filtrant ma mort)
me dicte ce poème
en l’écorce du jour, nous allons voir Cézanne –
et le tronc sera la stèle
le tronc de la peinture
tu n’as pas à le savoir, je serai là
comme une feuille, Ô une seule et moi
mort certes et ami
et ami et vivant certes
car notre union ne connaît que ce qui guérit.