Basquiat chez Vuitton
BROUILLONS BASQUIAT DSO
Premier tableau en rentrant sur la droite ; Sans titre, 1981 (acrylique, crayon gras…)
Et des
Et des collés de savoirs antiques
Poison contre poisson
Une entrée dans le tréteau du nuage
Il y avait un jardin
Tout faisait l’amour avec le silence
Voilà mes rimes
Voilà Basquiat
-
BLUE AIR PLANE (DEUXIÈME GRANDE SALLE)
J’évite de compter en fractale
Ou Yves sourira
Jamais
Des fauves il en est
JBQ L’or du soir
D’une chambre
Ou d’un avion
D’onomatopées
Qu’est ce qui se traîne dans le ciel
C’est le vent
Et le vent où il se traine ?
Dans le ciel
C’est dans le ciel que se traîne le vent
/
Il repassera instant après instant
On collera les tableaux
Pour recouvrir les murs lézardés creusés par l’héroïne
Une légende passe
Ou pas à pas
L’on marchera en levant les yeux au ciel
Pour détruire la plus haute tour
D’elle-même les yeux
L’on marchera détaché
Libre
-
SHERIFF DEUXIEME SALLE
L’adieu à la matière
1 dollar et 1 couteau
Vibrent ensemble
A New York city
Apogee
Lieu de du détruire
Lieu de préméditation
Balzac était fou
Toutes ces minces lettres
Pour une si grosse question
Comment peindre le sens brutal ?
-
Prophet 1 (fin de la seconde salle)
J’ai tué le dernier des oiseaux
Je suis sur mes gardes
Dans ma langue distribué en disque constellés de prévisions
Il fallait peindre sans pourquoi sans pour qui
La lampe se souvient de la lampe
Le corps se souvient du corps comme allumer la lampe
Tout est histoire
1er étage Portrait de Basquiat, Lee Jaffe 1983
Entre le pli
Liquide
Venu d’ailleurs
Un monde lointain au creux du bras
Relative à un espèce de sans nom
J’ai capté le pigment
J’accède avec difficulté à ton réseau de dire
/
La clarté
Régule
Ainsi en va du mythe
Qui obscurcit
Des bites des conduits
Des sceaux sur le corps
Qui coulent à travers la clarté
Merci
Ou bien, ou bien…
Si je sais, l’effet
D’une façonnade
Kirk osef
Demandez moi la couleur de la peau de Basquiat
Je dirai claire
Régulée et obscure
D’un si rentré
En soi-même
Qu’il explose
De clarté
Rayures à rayons
Moins que rien
Nous buvons à l’aube
Nous buvons le midi
Nous buvons l’héroïne
1ere salle 1er étage – Sugar Ray Robinson
Dante savait
Que parmi les différentes strates de l’enfer
Existait l’expression « art »
Toi tu as aimé la cheminée
Presque sans le vouloir
Raymond
Langage brisé de possession
Une ombre au-devant d’elle-même
Comme l’ombre de l’ombre
Des frappes touchées
Une pince dans les yeux
Qu’est-ce que je suis en train de dire
Tout ça n’a jamais eu lieu
OU
Du fini
Dans l’auge
Des médicaments
Dans l’infini ciel pharmaceutique
J’ai agencé des tableaux biens plus durs
Que me fallait-il
Sinon le vuire
Le vuire très bien
Le fuir très bien
Tout en étant collé la tête brisée
Contre les arrêtes de porc
Toutes les têtes en face du 1er étage (Mur recouvert)
Lorsqu’il y avait des dieux
Il y avait encore des visages
Je séjourne haut mal
La blessure au creux de l’oreille
Mains parmi elles
En faut-il ?
Car Dieu
Et lui pourquoi,
Sachant qu’il ne s’agit pas de cela
Il fermente dans le noir
La cube à moitié remplit
Et j’ai trop souvent achevé des mouettes
Dis-tu
Al Diaz
Pourquoi as-tu vendu From Samo to Samo
Je ne sais pas
C’est peut-être moi
Qui suis pas au courant de ce qu’il se passe en dehors de ma campagne militaire
J’ai explosé des bonbonnes d’oxygène
The field next to the over road 1981 (1er étage deuxième salle juste à droite)
On ne transformera pas la viande en jus
De viande
JMB veille au grain
Auréolé comme Pessoa
Et Sophocle ce gros connard de dire
« On peut les voir l’un suivant l’autre comme un oiseau à la belle envergure se lancer plus fort que le feu irréductible vers le rivage du dieu vespéral »
JMB s’envole
Le cheval bégaye du gris
SANS TITRE (BOXER) 1982– 3ème étage première salle
Gueule close
Dentitions serrée
Grosse patate de forain dans ta gueule
Il ruse, le noir,
Pour advenir
Corps limite
Sueur corps
Race corps
La colère
Dans l’immeuble de la fondation Louis Vuitton
3ème salle ( ?) Disque noir : « Now’s the time »
La vague enveloppe de noir
L’immersible écriture
C’est que, tout en étant pas vrai
Elle n’est pas fausse non plus
T’as eu un père statique
Seulement,
Il est clair qu’il y a un vase
Depuis toujours
Il est vraiment est distinctement
Vase
Comme il l’a toujours été et sera
Une urne dépourvu de sens
Et nous, le regardant, ce rubané
Nous devenons fleur et feu
Nous venons des lambeaux beaudelairiens
Le contenu loqueteux
Fermé
Now is the time
D’écouter ma musique
Du disque lui aussi constellés de prévisions
Bah, qu’il se lance hors de lui-même
Puisque tout est saturé par sa norme
Le rap
L’héro
Le crack
Le tag
Les fringues
Les flics
L’espoir est incommensurable
Un diable sort du corps de ton enfance humilié
Basquiat
Entre pli
Liquide
Venu d’ailleurs
Un monde lointain au creux du bras
Relative à une espèce de sans nom
J’ai capté le pigment
J’accède avec difficulté à ton réseau de dire
/
La clarté
Régule
Ainsi en va du mythe
Qui obscurcit
Des sexes des conduits
Des sceaux sur le corps
Qui coulent à travers la clarté
Merci
Ou bien, ou bien…
Si je sais, l’effet
D’une façonnade
Kirk osef
Demandez moi la couleur de la peau de Basquiat
Je dirai claire
Régulée et obscure
D’un si rentré
En soi-même
Qu’il explose
De clarté
Rayures à rayons
Moins que rien
Nous buvons à l’aube
Nous buvons le midi
Nous buvons l’héroïne
/
Du fini
Dans l’auge
Des médicaments
Dans l’infini ciel pharmaceutique
J’ai agencé des tableaux biens plus durs
Que me fallait-il
Sinon le vuire
Le vuire très bien
Le fuir très bien
Tout en étant collé la tête brisée
Contre les cotes de porc
/
Al Diaz
Pourquoi as-tu vendu From Samo to Samo
Je ne sais pas
C’est peut-être moi
Qui suis pas au courant de ce qu’il se passe en dehors de ta campagne militaire
J’ai explosé des bonbonnes d’oxygène
Elles m’ont répondues non
Qu’il ne fallait pas
Non
Comme Elliot
/
Ya pas de début
Ya que le surseoir
Évidemment que je mens
Ya de la fin dans l’arrête
À Hawaï puis à Manhattan
Tu meurs danse
Sur pourquoi et vite et vite
Jamais sur de pourquoi danse où meurs le pourquoi vite
Faire des promesses à un chien
Donner des cartes postales à Warhol
Et cette main bleue vite
Cadencée surseoir
Je n’ai plus d’amis dit ça là
La tête pas vite
C’est du délire t’es fou y’en a trop
Je veux pas je veux pas
Faire de ta vie une cérémonie
/
Flèche présente en ton cœur
Tu découvres les vivants
Tu n’as pas trop peur
Tu mère à l’asile
Dans un grand musée d’Italie
Évariste Galois
Et si non yavait pas de mots
Et sinon tfaçon de dire tu dirais quoi ?
Et façon de faire avec sans sens faire avec
Avec quoi
Ta jeunesse s’est tut
J’ai agencé des lieux très purs pour toi en 88
Je les reconnais à la coke
A l’héro
Au moment oublié divinatoire façon de faire non tu ne sais pas
Tu avises le monde sublime
Particulier mais rien
Évite la parole tu es mordu de mordre
/
Tente ça
Vas-y ‘fin ça laisse toi aller à la fin
Regarde le tableau comme s’il était le dernier
Fini le cours de français
Je te montre comment se faire le courant d’air au dedans
Rien de plus gros salopard
Vasy tente ça l’aigle à la couronne
La charogne au goudron
L’aigle à la vitesse lumière
Mome de toutes les espérances
Le capitalisme veut le pratique
Mais est ce que espérer c’est pratique ?
Est-ce qu’aimer c’est pratique ?
Réponds moi jean-michel
/
Es tu t’ai dit
ça je ne peux pas
Regarde en arrière non
Vers les profonds terriers où se cachent mille bombes à graffitis
Vous y dansiez petite fille
Vous y dansiez petite fille
Héroïne dans le film
Accaparé d’œuvre
Accaparement y danserez votre grand-mère
Et Al Diaz c’est Elliot Dubail
Compagnon le mai le joli mai en barque sur le Rhin
/
Le boxer :
Oh les cimes des pins brulent
Calme non calme
T’as aimé contre quoi ?
Une patate bien brûlante dans la gueule
Et t’y es
T’as échangé tes habits EVERLAST
Pour le doux chant de la sirène
Qui préfère buller dans la cuillère
Que finir en cortège désolé
/
Des termites se figurent
De l’argent se figure dans l’éternel retour
Carré vif
Semblant de couleur
Tu n’en as pas
Les seules que tu as c’est Al Diaz
Faire vite une cérémonie
Te mettre en point péremptoire
Grave si
Il faut sauver le vent
Les oiseaux brulent le vent
Il faut te sauver de chez Vuitton comme un intelligent corbeau qui s’éveille
/
Va vers des territoires reconnaissables
N’évites pas le vent
Le vent a des termites qui tuent
Le vent sait plus que toi sait plus
Je n’ai jamais diné de vrai diner
Tu m’apprends à coudre la table à la chaise
La toile à la seringue
Le diner à l’hôtel des putes
J’ai appris plus que tu ne le peux le savoir
j’ai appris à t’aimer
Plus que ta mère et ton père
Plus que Al Diaz ton acolyte
J’ai appris à t’aimer de la façon qu’à un arbre de s’enraciner
Dans la terre meuble
Toi terre
Moi vent au-dessus des feuilles