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Le dealer

19 Mai 2018

Le cœur de la cocaïne comme un film lent

Se sert de l’iris noir en la décomposant

Une miette de ciel, comme irréelle, s’allonge là-bas

Derrière la maison vide quelqu’un passe : un tala

 

Plus que la pierre qu’il porte c’est la sale pluie

Qui va, profonde, sur le poteau de la haine

Me regarder dilater des mots dans sa nuit.

Marchand des profondeurs, souriez votre Seine

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