Le dealer
Le cœur de la cocaïne comme un film lent
Se sert de l’iris noir en la décomposant
Une miette de ciel, comme irréelle, s’allonge là-bas
Derrière la maison vide quelqu’un passe : un tala
Plus que la pierre qu’il porte c’est la sale pluie
Qui va, profonde, sur le poteau de la haine
Me regarder dilater des mots dans sa nuit.
Marchand des profondeurs, souriez votre Seine
Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article