Alejandra Pizarnik
Dans l’espoir qu’un monde soit exhumé par le langage, quelqu’un (toi ?) chante le lieu où se forme le silence, et c’est pourquoi chaque mot que tu dis et en outre plus ce que je désire, et autre chose. Chaque mer que tu cherches m’oublie. Et chacune de mes oreilles de mendiant attendent que tu leur fasse naître des temples à l'intérieur d'elles. Parle moi plus fort et plus longtemps. Laisse moi te suivre dans le couloir où il fait froid, mon Alejandra