Le blanc et la mort
Je vois un bâtiment blanc
J’essaye de plisser les yeux
Pour ne voire plus que le blanc du bâtiment
Je plisse, je plisse
Et tout à coup c’est une fenêtre qui s’ouvre
Un homme tombe
Mais je ne distingue pas bien sa mort
Je ne distingue toujours que le blanc du bâtiment
La mort de cet homme n’a aucune importance
Ce qui est important c’est que
Les yeux plissés
Je ne vois que le blanc
Comme le ciel l’est avec son nuage qui voile tout
À quoi donner l’effort de plisser les yeux
Et de ne voir qu’un petit bout noir tomber
Puis
Je regarde le ciel