On est tous un peu des Marc Levy
J’ai du mal à respirer. Mon thorax se comprime. Mes poumons s’amenuisent. La vie est perdue.
Pourtant il reste l’air qui passe par le cœur, celui-là n’est pas matériel. N’a pas besoin de ma physiologie.
Il me maintient à un niveau d’accessibilité poétique.
Je suis Marc Levy.
Non je suis Antonin Veyrac : je brûle tête, je fais des coups du lapin poétique, j’arrache les crocs des lions. Tout ça pour écrire des poèmes avec les résidus d’animaux.
Un voisin est venu me donner son caca dans un sac plastique vers 6h30.
Au début je n’ai pas compris, j’ai examiné l’étron. Puis tout à coup la coulée de merde m’a fait rendre compte d’une chose.
Que malgré tout, on est tous un peu des Marc Levy.