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jetée, la pierre se souvient
du maître
et lorsqu’elle touche la terre
rebondit et constate l’amour achevé
puisque le maître s’en balek
la pierre pleure
elle rebondit sur la route
sans que le maître n’essaye
par quelques moyens
de la ramasser
le temps est rude pour les cailloux
autant que pour les genoux
des sans-maître
je suis un sans-maître
et la pierre est ma maîtresse
je l’aime elle me configure secrètement
avec du gravier lubrifié
mais elle ce qui la tient dans sa propre erreur
c’est la nostalgie
alors pourquoi je continuerais
à l’appeler
la pierre
plutôt
je devrais l’appeler
ma mère