Pastiche Guillevic
Qui frappe là dehors
À la fenêtre ?
Ce n’est rien
C’est toi
Mais moi,
Je suis dans mon lit
Et j’ai sommeil
Je ne veux pas parler
Ou, pareillement
Mettre en jeu ce désir
Je veux que la nuit parte
Par moi
Qu’elle me traverse
De l’intérieur
Simplement
Discrétement
Je veux abolir une partie de la vérité
Et que la paroi ne laisse rien passer
Je veux
Que le matin soit plus confortable
Après la nuit
Comprends-tu ?
Le comprends-tu ?
Je ne comprends pas,
Laisse le entrer
La nuit est ouverte
Et celui-là
Qui frappe à la fenêtre
C’est moi
À l’écart de toi-même
Il veut parler
Moi je ne veux rien
Lui,
Il veut
Il continue
À frapper,
Il continue
Ouvre lui
(Quelque chosse glisse sur son corps)
Ouvre lui
(Il ne veut plus d’une écume des nuits)
(Elle descend
Du lit
Et ouvre
Cette porte)
(En la regardant -
murmurant…)
Je te regarde dans les yeux
Ce qui ne veut pas
Ce qui ne veut plus
Tu es la syntaxe exacte
Tuer est un trou
Affirme quelqu’un
Mourir est une évsasion
Affirme l’autre
Mais,
Qui voudrait ?
Qui voudrait ?