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PASTICHE DE PRESERVATIF BUCAL DE DANIEL CABANIS (NIOQUES12) – MON FILS M'ÉCRIT DANS 30 ANS

5 Mai 2018

Entre nous soit dit, ton éducation de larve qui ne peut accepter moindre frustration me débécte et m’as toujours débecté. Tu me l’as répété maintes fois que tu n’étais qu’un petit enfant qui a réussi à exister que par ce que d’autres gens le permettait ! Comme Emmanuelle ou papy. Oui tu me l’as dit comme si me parler de toi aller me permettre de t’aimer, mais jamais, non jamais papa je ne t’aimerai, tellement tu as été indifférent à la moindre de mes performance. Car dans ton petit monde rempli à ras-bord de tes petits moi recroquevillés et pathétiques tu ne pouvais accepter qu’être une chose, un christ qui souffre et un christ que l’on devait aduler. Tu ne pouvais permettre que l’on aille à l’encontre de ton plaisir, ton cœur tellement pourri gâté que tu ne pouvais même pas accepter que ta chair, le produit de ton sperme perverti puisse pénétrer ta petite église de village tellement laide mais que tu tenais en si haute estime. Ces « autres gens » ces autres gens tu les as bien manipulé avec ton petit ego merdique et ton incapacité congénitale à admettre que tu ne vivais qu’à l’intérieur de sentiments qui ne t’étaient pas propre et aussi juste que par le représenté que tu nous as donné. Tu n’es rien par toi même et en ça tu es détestable, tu n’es rien et ne sera jamais rien, toi, pauvre petite chose manipulatrice et tordu. Tu ne m’a rien appris sinon la lâcheté, la pauvreté d’âme et d’actions quelles soient-elles. Non papa ou devrais-je t’appeler père plutôt, si étrange que tu as pu être à ta propre chair, tes propres enfants. Je t’appellerai même plutôt Antonin, défini mais distancié, voilà ce que tu as toujours été. Défini par ta propre mythologie de pacotille. Et distancié par tout les moyens que tu pouvais le cacher à maman, tu ne nous a jamais aimé sinon pour être tes adorateurs. Ah…  Je devais être sale je suppose, malpropre à pouvoir t’aider ou te révérer d’une quelconque manière. Je te hais comme je hais les gens qui m’ont fait du mal. Et qu’est-ce que tu m’en as fait du mal, avec ta fausse honnêteté, honnêteté que tu croyais avoir puisé chez papy, cette fausse honnêteté avec moi, ce faux « amour honnête » et ton « respect pour tes enfants ». Ah ! Ce respect, alors que tu épiais chacun de mes mouvements vers ce qui me permettait de m’émanciper un tant soit peu de toi, ce respect qui n’était qu’une façade pour l’histoire que tu te faisais de toi même et de ton rapport complétement taré, délirant, aux gens. Dans ton petit cerveau pourri tu hais tout ce qui n’est pas toi, même un tant soi peu à savoir moi, ton fils. Je te hais Antonin, je te hais par ce que je ne pourrais jamais t’aider.

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