Poème à Chloé 2017
Pizarnik dit un trou dans la nuit
subitement envahit par un ange
*
J’attendais dans les tourments
de l’absence
qu’une main grise
se pose à cet horizon
qu’est mon corps
(Puisqu’il n’y a de corps qu’aux limites
je veux dire : c’est fermer les yeux et éprouver un centre
(Puisqu’il n’y a de centre qu’en l’affection
je veux dire : c’est accueillir la main dans l’écart
(Puisqu’il n’y a de trou qu’en la pensée
je veux dire il fallait se noyer pour l’entendre)