Valse à Camille Claudel
des cercles de silence
ouvrent leurs bouches
avant le contact
tu sillonnes
l’espoir
et la valse en ton petit
troupeau
cherchant cette secondes avant
le contact
qui nous mène
à l’éternel
tu ploies le mausolée
ses os son cimetière
mais tu n’es pas
mais tu n’es pas
et tu aimes
n’aimer qu’Auguste
fendant l’aube de la matière
contre lui
avec lui
qu’importe
tu cherches des lieux très purs
et des gondoles
et des courbes pour replacer
le mystère
de toute entreprise où Dieu ordonne
la danse la commémoration
avant le déluge de glaise
Noé avant le déluge de pierre et d’eau
l’or vient
possédée
tu quémandes à la terre des cercles de silences
pour y
approcher le maître de la Valse
allez
tu ris comme le feu crépite
allez
tu as assez de force et de bras pour pétrir deux fois l’infini
allez
entre dans le milieu invisible des choses
allez
jusque dans la mort
tu danses encore…
et puis t’en vas vers le silence.