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il faut plus qu’un poème,
c’est-à-dire un autre poème
pour célébrer le poème.
la nuit ouvre ses yeux en moi.
je puise dans le puits
j’assaille la poésie
mais, ivre de cela, une once de démence même, au centre du corps
point pourtant une question :
devrais-je le faire ?
en tout état de cause je n’en ai pas le droit.
Les filles sont toutes blondes.
l’oreille bouchée par les comètes
je fête avec les yeux l’arrivée
du tableau représentant le train.
de la pluie subordonne le poème
c’est que je pleure souvent lorsque j’écris
c’est que je pleure souvent lorsque j’écris
avant de dire le poème
de le fabriquer
j’aimerais que tu relises le début
car il n’y a pas de noyade sans eau
il faut faire durer la courbe.