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Articles récents

note

7 Juin 2018

mort de dieu = mort de la métrique

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La rose de personne

5 Juin 2018

la seule chose du monde qui vaille la peine de commencer.

la seule chose du monde

la seule chose

la seule

la =

la théâtrale

la théâtrale retombée

la théâtrale retombée des mots

la théâtrale retombée des mots forcés d’Apollinaire

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Publié depuis Overblog

4 Juin 2018

 

LÀ-HAUT, QUELQUE PART

QUELQU’UN ÉCRIT

LA MÊME CHOSE QUE TOI

POURTANT IL N’EST PAS TOI

ET TU N’ES PAS LUI

SEUL LE POÈME VOUS RÉUNIT

 

TOI TU ES ICI

LUI, LÀ-BAS

 

SEULEMENT CE DIFFÉREND

QUE LUI ACCORDE À UN MOT

ET TOI À UN AUTRE

ACTE LA FRAGILITÉ DE TOUT

 

CAR À DIRE VRAI

VOTRE POÈME N’EST PAS UNIQUE

ET SA VRAIE

SA GRANDE PEUR

 

C’EST DE VOUS RÉUNIR

CAR TOUT POÈME EST RÉALITÉ SEUL

DEVANT UN ET QU’UN SEUL MAIÎTRE

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Mondrian

3 Juin 2018

Mondrian

Le maître de la rondeur de mes poèmes

Destruction radicale du paysage

Un courbe par-là indiquant l’arbre à la fenêtre comment se tenir

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Nourrir par maman

3 Juin 2018

 

je découvre aux yeux avides de magie

une signature

 

que je connais bien

fulminante et enfant

qu’une lacération secrète

et d’une obscurité des choses la signature

est similitude des dents

et de la chair

 

les yeux avides de magie

gagnerait à lire le jet de poère

se faisant augmentation

le jet est saumon canadien

la rivière est vie

invisible est désormais résolue

l’image magique petit

stickers dragons

se retire

 

les yeux avides

portent désormais leur regard

vers d’autres yeux – enfin.

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Rapport sur l’angoisse et la beauté

3 Juin 2018

 

 

 

Les nuages sont des nuages

et ces trois personnes n’ont rien à se dire.

 

Si elles se révèlent être vraies,

ces deux affirmations engagent mon existence en deux voies :

l’inexistence de la beauté et l’existence de l’angoisse.

 

Si les nuages ne sont que des nuages alors la beauté n’existe pas.
Car la beauté se trouve toujours dans le lieu ouvert par la matière –

lieu immatériel d’où une parole peut s’échapper.

Si ces trois personnes n’ont réellement rien à se dire alors l’angoisse existe.

Car l’angoisse se dévoile toujours lorsque l’homme est à découvert,

lorsqu’il n’a pas de toit pour se protéger de la pluie,

lorsqu’il n’a pas comme rempart la parole, l’angoisse provient de cette vulnérabilité,

cette extinction de la parole, ce manque qui donne lieu au non-lieu.

 

Peut-être est-ce par ce que la beauté n’existe pas que ces trois personnes sont angoissés.

La beauté n’existe que dans la profondeur de la joie,

l’angoisse dans la profondeur de la merde.

 

Il m’est angoissant de ne voire seulement que des nuages dans le ciel

autant qu’il m’est angoissant de voir ces trois personnes n’avoir rien à se dire

et se forcer à parler pour ne pas laisser les blancs les envahir.

 

Mon angoisse est celle-là de voir les choses telles qu’elles sont :

des nuages blancs, des gens tendus.

Pourtant de ces deux affirmations je ne peux être sûr de leur vérité :

il y a une hésitation dans mon jugement.

 

Cette hésitation fait lieu de poème.

Le poème est habité par l’hésitation.

 

Cependant je choisis de pencher d’un côté,

 

Le plaisir d’avoir à dire

De la beauté du ciel de mai.

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Millet – L’angélus, 1867

3 Juin 2018

Millet – L’angélus, 1867

Faire bruire le sens

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Romans, Paysage au cavalier, 1910

3 Juin 2018

Romans, Paysage au cavalier, 1910

moulins de la nuit

faceboook t’accorde un j’aime

au cavalier moderne

et triste et point

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Écrits sur Oeuvre - Chu-Teh-Chun - 21. n°529. 1974

3 Juin 2018

Écrits sur Oeuvre - Chu-Teh-Chun - 21. n°529. 1974

 

 

la glaciale immonde comme vague anale vers la rue YSL

                                               pénétré et perdu

 

(vérification temporaire / la couleur du plaisir)

 

                                               Au lac glacée, je perds

                                               et regarde rétine d’illusion

                                               qui babille qui babille

                                               j’essuie

 

car l’immonde c’est la forme

 

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Le milieu

3 Juin 2018

 

 

La pierre est au milieu de la forêt

de toutes façons

tout est toujours au milieu

de tout

 

À quoi bon se décentrer

À quoi bon essayer de se mettre de côté

 

même l’immense mer qui recèle des milliards de choses

est elle-même son propre centre

 

le buraliste lui, est heureux

il est centré sur lui-même

 

Seul le poète dévie,

d’une façon infinitésimale

la Centralité

 

en ça sa parole est vaine

car à côté

et pourtant nécessaire

car à côté

 

il ne se fait pas happer par l’infini

et l’égoïsme qui peut en découler

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