Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Articles récents

Les matinaux

26 Octobre 2018

Si je savais à l’avance ce que j’étais sensé faire, si se suivaient sans difficultés les actions journalières, petites ou grandes, je pourrais remercier et chérir les matins, me réveillant tranquilou sans avoir le jour en vrac. Il n’empêche que chaque matin la même douleur m’esquinte la gorge. À force de souffrances je mourrai pour de bon, et il est préférable de mourir que de ne pas agir suivant la maxime accordé au seuil de sa vie. On s’accorde sur le fait que l’on doit persévérer dans notre être en alliant bonheur et sollicitude du bonheur puisque c’est là, que l’on se retrouve. On s’y accorde comme dans la guerre les belligérants épuisés à force de commettre le crime, actions à venir, actions passées. Finalement je ne veux rien. C’est dur de trouver le mot juste du rien. Absorbé. Une attention qui noue le ventre lorsqu’on aime. Un ulcère qui nous mange de l’intérieur, Cronos dans l’intestin et moi quelques dieux perdus.

Lire la suite

Un début

26 Octobre 2018

Faut que j’ouvre la porte aux fenêtres

Lire la suite

Je fus un si petit adolescent

26 Octobre 2018

Pour pouvoir lire, il faut, et ce jugement vient d’une pratique douloureuse, être sain et sauf dans sa tête.
C’est qu’ici, à La Fontaine (le café), en ce premier du saint aout 2018 mon diable qui hante l’esprit morcelé soutenu par un corps bouffi d’alcool et auparavant aussi bouffi de servitude s’en est allé vers un autre corps aux jambes calmes. Mon cerveau est suivant le moment, poreux à mes balbutiements plein d’espoir sur cette inespérée linguistique, et assagit, triomphant d’un cœur battant au sein du monde, si minuscule pourrait-il être. Christian Bobin, empire de clarté, s’asseyant sur un trône d’or et de lumière, me chuchote à moi, serviteur du roi, lui Roi littéraire qu’après de longues guerres se remorcèlera mon esprit et remplacer la maladie psychique par des ondées et des plaines, des terres puissantes de pensées et de logique. Je serai un grand homme, je fus un si petit adolescent.

Lire la suite

Basquiat chez Vuitton

23 Octobre 2018

BROUILLONS BASQUIAT DSO

 

Premier tableau en rentrant sur la droite ; Sans titre, 1981 (acrylique, crayon gras…)

 

 

Et des

Et des collés de savoirs antiques

Poison contre poisson

Une entrée dans le tréteau du nuage

 

Il y avait un jardin

Tout faisait l’amour avec le silence

 

Voilà mes rimes

Voilà Basquiat

 

-

 

 

BLUE AIR PLANE (DEUXIÈME GRANDE SALLE)

 

 

J’évite de compter en fractale

Ou Yves sourira

Jamais

Des fauves il en est

JBQ L’or du soir

D’une chambre

Ou d’un avion

D’onomatopées

 

Qu’est ce qui se traîne dans le ciel

C’est le vent

Et le vent où il se traine ?

Dans le ciel

C’est dans le ciel que se traîne le vent

 

/

 

Il repassera instant après instant

On collera les tableaux

Pour recouvrir les murs lézardés creusés par l’héroïne

Une légende passe

Ou pas à pas

L’on marchera en levant les yeux au ciel

Pour détruire la plus haute tour

D’elle-même les yeux

L’on marchera détaché

Libre

 

-

 

 

SHERIFF DEUXIEME SALLE

 

L’adieu à la matière

1 dollar et 1 couteau

Vibrent ensemble

A New York city

Apogee

Lieu de du détruire

Lieu de préméditation

 

 Balzac était fou

Toutes ces minces lettres

Pour une si grosse question

Comment peindre le sens brutal ?

 

-

 

 

 

 

 

 

 

Prophet 1 (fin de la seconde salle)

 

J’ai tué le dernier des oiseaux

Je suis sur mes gardes

Dans ma langue distribué en disque constellés de prévisions

 

Il fallait peindre sans pourquoi sans pour qui

La lampe se souvient de la lampe

Le corps se souvient du corps comme allumer la lampe

 

 

Tout est histoire

 

1er étage Portrait de Basquiat, Lee Jaffe 1983

 

Entre le pli

Liquide

Venu d’ailleurs

Un monde lointain au creux du bras

Relative à un espèce de sans nom

J’ai capté le pigment

J’accède avec difficulté à ton réseau de dire

 

/

 

La clarté

Régule

 

Ainsi en va du mythe

Qui obscurcit

 

Des bites des conduits

Des sceaux sur le corps

Qui coulent à travers la clarté

Merci

 

Ou bien, ou bien…

Si je sais, l’effet

D’une façonnade

Kirk osef

 

Demandez moi la couleur de la peau de Basquiat

Je dirai claire

Régulée et obscure

 

D’un si rentré

En soi-même

Qu’il explose

De clarté

 

Rayures à rayons

Moins que rien

Nous buvons à l’aube

Nous buvons le midi

Nous buvons l’héroïne

 

1ere salle 1er étage – Sugar Ray Robinson

 

Dante savait

Que parmi les différentes strates de l’enfer

Existait l’expression « art »

Toi tu as aimé la cheminée

Presque sans le vouloir

Raymond

Langage brisé de possession

Une ombre au-devant d’elle-même

Comme l’ombre de l’ombre

 

Des frappes touchées

Une pince dans les yeux

Qu’est-ce que je suis en train de dire

Tout ça n’a jamais eu lieu

 

OU

 

Du fini

Dans l’auge

Des médicaments

Dans l’infini ciel pharmaceutique

 

J’ai agencé des tableaux biens plus durs

Que me fallait-il

Sinon le vuire

Le vuire très bien

Le fuir très bien

Tout en étant collé la tête brisée

Contre les arrêtes de porc

 

 

 

Toutes les têtes en face du 1er étage (Mur recouvert)

 

Lorsqu’il y avait des dieux

Il y avait encore des visages

Je séjourne haut mal

La blessure au creux de l’oreille

Mains parmi elles

En faut-il ?

Car Dieu

Et lui pourquoi,

Sachant qu’il ne s’agit pas de cela

 

Il fermente dans le noir

La cube à moitié remplit

Et j’ai trop souvent achevé des mouettes

Dis-tu

 

Al Diaz

Pourquoi as-tu vendu From Samo to Samo

Je ne sais pas

C’est peut-être moi

Qui suis pas au courant de ce qu’il se passe en dehors de ma campagne militaire

J’ai explosé des bonbonnes d’oxygène

 

The field next to the over road 1981 (1er étage deuxième salle juste à droite)

 

On ne transformera pas la viande en jus

De viande

JMB veille au grain

Auréolé comme Pessoa

 

Et Sophocle ce gros connard de dire

 

« On peut les voir l’un suivant l’autre comme un oiseau à la belle envergure se lancer plus fort que le feu irréductible vers le rivage du dieu vespéral »

 

 

JMB s’envole

Le cheval      bégaye du gris

 

SANS TITRE (BOXER) 1982–  3ème étage première salle

 

 

Gueule close

Dentitions serrée

Grosse patate de forain dans ta gueule

Il ruse, le noir,

Pour advenir

Corps limite

Sueur corps

Race corps

La colère

Dans  l’immeuble de la fondation Louis Vuitton

 

3ème salle ( ?) Disque noir : « Now’s the time »

 

 

La vague enveloppe de noir

L’immersible écriture

C’est que, tout en étant pas vrai

Elle n’est pas fausse non plus

 

T’as eu un père statique

Seulement,

Il est clair qu’il y a un vase

Depuis toujours

Il est vraiment est distinctement

Vase

Comme il l’a toujours été et sera

Une urne dépourvu de sens

 

Et nous, le regardant, ce rubané

Nous devenons fleur et feu

 

Nous venons des lambeaux beaudelairiens

Le contenu loqueteux

Fermé

Now is the time

D’écouter ma musique

Du disque lui aussi constellés de prévisions

Bah, qu’il se lance hors de lui-même

Puisque tout est saturé par sa norme

Le rap

L’héro

Le crack

Le tag

Les fringues

Les flics

 

L’espoir est incommensurable

 

Un diable sort du corps de ton enfance humilié

 

Basquiat

 

Entre pli

Liquide

Venu d’ailleurs

Un monde lointain au creux du bras

Relative à une espèce de sans nom

J’ai capté le pigment

J’accède avec difficulté à ton réseau de dire

 

/

 

La clarté

Régule

 

Ainsi en va du mythe

Qui obscurcit

 

Des sexes des conduits

Des sceaux sur le corps

Qui coulent à travers la clarté

Merci

 

Ou bien, ou bien…

Si je sais, l’effet

D’une façonnade

Kirk osef

 

Demandez moi la couleur de la peau de Basquiat

Je dirai claire

Régulée et obscure

 

D’un si rentré

En soi-même

Qu’il explose

De clarté

 

Rayures à rayons

Moins que rien

Nous buvons à l’aube

Nous buvons le midi

Nous buvons l’héroïne

 

/

 

Du fini

Dans l’auge

Des médicaments

Dans l’infini ciel pharmaceutique

 

J’ai agencé des tableaux biens plus durs

Que me fallait-il

Sinon le vuire

Le vuire très bien

Le fuir très bien

Tout en étant collé la tête brisée

Contre les cotes de porc

 

/

 

Al Diaz

Pourquoi as-tu vendu From Samo to Samo

Je ne sais pas

C’est peut-être moi

Qui suis pas au courant de ce qu’il se passe en dehors de ta campagne militaire

J’ai explosé des bonbonnes d’oxygène

Elles m’ont répondues non

Qu’il ne fallait pas

Non

Comme Elliot

 

/

 

Ya pas de début

Ya que le surseoir

Évidemment que je mens

Ya de la fin dans l’arrête

 

À Hawaï puis à Manhattan

Tu meurs danse

Sur pourquoi et vite et vite

Jamais sur de pourquoi danse où meurs le pourquoi vite

 

Faire des promesses à un chien

Donner des cartes postales à Warhol

 

Et cette main bleue vite

Cadencée surseoir

Je n’ai plus d’amis dit ça là

La tête pas vite

C’est du délire t’es fou y’en a trop

Je veux pas je veux pas

Faire de ta vie une cérémonie

 

/

 

Flèche présente en ton cœur

Tu découvres les vivants

Tu n’as pas trop peur

Tu mère à l’asile

Dans un grand musée d’Italie

 

Évariste Galois

Et si non yavait pas de mots

Et sinon tfaçon de dire tu dirais quoi ?

Et façon de faire avec sans sens faire avec

Avec quoi

Ta jeunesse s’est tut

 

J’ai agencé des lieux très purs pour toi en 88

Je les reconnais à la coke

A l’héro

Au moment oublié divinatoire façon de faire non tu ne sais pas

Tu avises le monde sublime

Particulier mais rien

Évite la parole tu es mordu de mordre

 

/

 

Tente ça

Vas-y ‘fin ça laisse toi aller à la fin

Regarde le tableau comme s’il était le dernier

Fini le cours de français

Je te montre comment se faire le courant d’air au dedans

Rien de plus gros salopard

Vasy tente ça l’aigle à la couronne

La charogne au goudron

L’aigle à la vitesse lumière

Mome de toutes les espérances

Le capitalisme veut le pratique

Mais est ce que espérer c’est pratique ?

Est-ce qu’aimer c’est pratique ?

Réponds moi jean-michel

 

 

/

 

Es tu t’ai dit

ça je ne peux pas

Regarde en arrière non

Vers les profonds terriers où se cachent mille bombes à graffitis

Vous y dansiez petite fille

Vous y dansiez petite fille

Héroïne dans le film

 

Accaparé d’œuvre

Accaparement y danserez votre grand-mère

Et Al Diaz c’est Elliot Dubail

Compagnon le mai le joli mai en barque sur le Rhin

 

/

 

Le boxer :

 

Oh les cimes des pins brulent

Calme non calme

T’as aimé contre quoi ?

Une patate bien brûlante dans la gueule

Et t’y es

T’as échangé tes habits EVERLAST

Pour le doux chant de la sirène

Qui préfère buller dans la cuillère

Que finir en cortège désolé

 

/

 

Des termites se figurent

De l’argent se figure dans l’éternel retour

Carré vif

Semblant de couleur

Tu n’en as pas

Les seules que tu as c’est Al Diaz

Faire vite une cérémonie

Te mettre en point péremptoire

Grave si

Il faut sauver le vent

Les oiseaux brulent le vent

Il faut te sauver de chez Vuitton comme un intelligent corbeau qui s’éveille

 

/

 

Va vers des territoires reconnaissables

N’évites pas le vent

Le vent a des termites qui tuent

Le vent sait plus que toi sait plus

Je n’ai jamais diné de vrai diner

Tu m’apprends à coudre la table à la chaise

La toile à la seringue

Le diner à l’hôtel des putes

 

J’ai appris plus que tu ne le peux le savoir

j’ai appris à t’aimer

Plus que ta mère et ton père

Plus que Al Diaz ton acolyte

J’ai appris à t’aimer de la façon qu’à un arbre de s’enraciner

Dans la terre meuble

Toi terre

Moi vent au-dessus des feuilles

 

Lire la suite

Publié depuis Overblog

19 Octobre 2018

Est-ce la bonne couleur de mur ?

Lire la suite

Paul

19 Octobre 2018

La mère de Cézanne au père de Cézanne devant les « barbouillages » de son fils :

« Que veux-tu, il s’appelle Paul comme Rubens et Véronèse ».

Lire la suite

Note

18 Octobre 2018

Plus j'avance dans ma poésie

Plus je recule devant la parole

Lire la suite

Tank

16 Octobre 2018

La parole a achetée ma jeunesse et ma jeunesse s’est tue

Lire la suite

Sec et matin

16 Octobre 2018

je ne sais plus écrire, ou plutôt je ne sais plus vivre. je ne sais plus pourquoi je regarde les choses. je ne sais plus pourquoi il faudrait les regarder. je ne sais plus pourquoi je devrais livrer mes mots à la sauvage. je ne sais plus.

je ne sais plus pourquoi boire ou me droguer. je ne sais plus pourquoi je devrais m’élancer. je ne sais plus pourquoi il y a une bombe. je ne sais plus pourquoi elle devrait exploser.

Lire la suite

Le bain

16 Octobre 2018

dans le bain

un étang

dont il faut parler

il faut parler de l’étang

le bain

le poisson

dans le bain

l’étang

il faut parler

de l’étang

du bain

 

entendu

Lire la suite