Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Articles récents

Publié depuis Overblog

30 Novembre 2019

Maintenant que je suis dans

ma chambre

depuis 5h 

du mat’

 

avec toutes les dryades

et les sirènes 

 

je ne veux plus en sortir

je n’ai plus qu’à 

les baiser

 

et à m’endormir

Lire la suite

Publié depuis Overblog

30 Novembre 2019

S’il n’y a plus rien

De bon

De goûteux

D’échappée cycliste

 

S’il n’y a plus

Rien à croquer

A baiser

 

que l’attente sans le moindre argent d’un enfant

 

alors il faut se pendre

non

il faut étrangler la corde autour du poignet

en attendant que

la main

devienne toute rouge

et

qu’elle éclate

et

que le sang s’éclabousse sur la feuille vierge

 

s’il n’y a plus rien

de recherche

de bide sans couleuvres

 

j’en reviens à ce que j’ai évoqué

il faut tordre la corde

et la jeter au détritus

 

il n’y a rien de plus goûteux

de

fameux

de belle exception 

que de jeter la 

corde

à la 

poubelle

 

même manchot on arrive à

écrire des

poèmes de plongée

 

au cœur du début de la fin

et la fin c’est dans longtemps

 

je préfère ne pas y penser

Lire la suite

Publié depuis Overblog

4 Novembre 2019

Quelque-soit la façon de faire le trou

L’immonde s’y mêle 

L’Odeur de peau brûlé à intérieur de l’appartement

On s’y jette sans s’excuser

On se tue on se recouvre

On se mêle à la mort

 

L’immonde ressort de partout

De toutes les surfaces

On ressuscite sur ce qui était enclos

 

On ne ressuscite pas 

On est juste opiniâtre

On coupe les petites gerbes d’herbes

 

Voilà la mort

Seulement elle n’existe pas

à quoi bon en faire cas

 

j’utilise Dieu à la racine

non qu’il soit comme la mort

c’est-à-dire qu’il ne soit rien

 

mais je l’utilise comme trace de morsure dans le nulle part

c’est ça dieu au fond

 

il ne crée pas

il fond dès lors qu’on y pense

dans un lieu non-lieu

 

une suite d’expérience sexuelles

Lire la suite

Publié depuis Overblog

26 Octobre 2019

mais peut-être que je suis quelqu’un

je suis peut-être un poéte

puisque je ne laisse pas aller tranquille

ma parole 

mes mots

mon amour tout entier

 

 

 

 

 

 

 

à venir dans le ridicule

que d’écrire des choses qui nous sont propres

je suis peut-être un poète

puisque je ne laisse pas aller sereinement

 

 

je signale ma passivité extérieur

en moi, je serais poète ?

une petite intensité 

de poésie perpétuelle

alors que je ne suis pas dedans

alors que je suis chaque poème

en même temps

comment écrire autrement

 

 

 

 

et les mots exécutent un travail particulier

sans que je regarde

sans aucun conflit

si la poésie 

c’est lier,

faire bloc, 

construire un champs de signes

alors,

il est probable que je sois poète

un seul trou et nous voilà

Lire la suite

Réfléchi sur la poésie et la logique avec Baudelaire et Supervielle

19 Octobre 2019

On peut ne pas accepter le monde en tant qu’il est fondé rationnellement. C’est-à-dire par la mathématique ou plutôt l’ontologie des mathématique, la logique. C’est inacceptable. C’est trop évident. Il y a une autre acception du monde.

Pour exemple, la poésie ou l’art en général procède par interférence pour dévoiler une vérité. Une métaphore, qui n’a rien de logique, par exemple la passante évanescente de Baudelaire qui représente la beauté n’est promis à une vérité (émotionnelle, sensitive) qu’à condition que ce même lecteur « accepte » de se faire dévoiler en lui une vérité sur une modalité de l’être, l’étant « Beauté ». Il n’y a pas de logique, il n’y a que l’intention de dérouter la logique, en faire un non-sens (une passante n’est pas la beauté, si une passante était la beauté alors nous n’aurions pas besoin du poème de Baudelaire pour découvrir la Beauté en tant qu’elle serait à chaque coin de rue où passerait une passante). L’intention poétique et son effet forme un tout dans l’émission (le poème) et la réception (la lecture) d’une forme affirmative quant à la vérité de la beauté. Celle-ci se déroule sur la scène de l’analogie, de la métaphore et n’a pas besoin d’une base référentielle logique. Le dire poétique est dit sur l’être (les étants qui le forment) par ce qu’il est écart et fulgurance holistique. Il est auto légitimé par sa simple affirmation. Il y a poésie et donc vérité qu’à condition que l’affirmation soit capable de donner du sens à l’être.

La philosophie, les mathématiques, la logique, ne donne pas de sens à l’être. Elles prennent des parties (les nombres, les hommes, les concepts etc…) pour en construire des systèmes homogènes de compréhension du réel et de son principe, l’être 

La poésie par la précipitation verbale actionne un levier tout autre, un levier holistique, ce qui veut dire que l’ensemble que forme le poème est plus vaste que ses parties (!). Par exemple, la biographie du poète en question, le champ lexical, les figures de style, tout ce qui est la part analytique du littéraire du poème est dépassé mystérieusement par l’affirmation et l’événement hasardeux qui fait que le poème déborde le sens qu’on pourrait lui donner en fonction de sa dissection, de ses parties. Le poème est holiste, le poème accède par le Dire, la transformation du signifiant d’extraction de sa qualité logique au sein du code (la langue). Extraction mystique, inexplicable, mais qui donne sens au réel en tant qu’il le soigne de sa déchéance de n’être que matière ou idée (physique ou philosophique). Le poème élève la conscience à un état de confiance dans l’inexplicable (a priori inquiétant) car cet inexplicable réintègre le spectateur de la forme poétique à un signifiant plus élevé, inexplicablement plus dense, énigmatique et en même temps donne une quasi-certitude quant à la capacité du sujet à accepter le réel en tant qu’il n’a pas de sens.

Ce sens du non-sens du poème parle de choses essentielles parfois par des voies mineures (quotidien, « petits sujets »…) mais reste toujours sur la crête entre deux vides, d’un côté le vain effort logique de la mathématique de rendre le monde intelligible et de l’autre la causalité religieuse d’un principe premier expliquant tous les phénomènes du réel. Le poème est exactement là, par sa qualité à dire l’être par l’objet langage qui se pense toujours au-delà de lui-même. C’est la métaphore : la passante est pensée au-delà de sa simple présence physique par l’articulation au départ raisonnée d’une chaîne de signifiants pour enfin accomplir un retournement holistique de dépassement de la raison des signifiants par l’imaginaire du poète et son génie créatif. Ce retournement, cette punchline infinie rend raison à une vérité qui parle à l’intérieur du lecteur comme une évidence, une réminiscence d’un déjà vu, une explosion de tout rapport logique au monde, une inquiétante étrangeté qui fait naître en lui le désir de s’approprier l’espace que le poème lui a offert pour l’interpréter et devenir à son tour une sorte de poète. Une procédure de vérité s’effectue là, dans cette passation d’espace sémantique (le poète pose, le lecteur investi) et l’Autre n’est plus impossible. Le Réel n’est plus impossible. Il devient jouissance pour le lecteur. Il peut s’y confronter comme un fou se confronte au réel, c’est-à-dire sans intermédiaire. Le réel n’a plus besoin de logique mais d’affirmation sans référence pour être entendu, vu, senti, respirer... Penser.

Il en découle que le poème est appropriation d’une existence puisque cette existence se verra obligé d’affirmer avec le poème la virtualité de toute cause, de toute logique. Cette appropriation n’est pas perverse mais nécessaire. C’est que le poète en sa qualité de mystique, d’interventionniste sur la somme historico-littéraire avoue ne pas savoir tout en sachant tout. Le non-sens du poème est sauvé par l’intervention dans l’Histoire d’une énonciation nouvelle. Par exemple pour en revenir à Baudelaire : que la Beauté existe au-delà de sa participation aux formes mineures et partielles, mais existe dans l’articulation de phénomènes a priori (historiquement donné comme a priori) anecdotiques ou basses et qu’elle se cache dans la vérité de son affirmation elle-même. C’est l’Holisme du poème de Baudelaire. Le Tout dépasse les parties. Il ne sait rien et pourtant sait tout car il a avec lui la volonté que le signifiant lui inflige, volonté de quoi ? Volonté de dire quelque chose d’essentielle dans un monde qui n’a aucune essence. Ni matière, ni idées peuvent être considérés comme essence. C’est précisément l’existence du poète, son affirmation dans l’Histoire par la volonté que lui inflige le symbolique, le signifiant à s’extraire de sa modalité simplement communicative, son existence donc, en jeu, pour donner naissance à de la vérité. L’existence rend compte du sens.

Le poème de Supervielle 

« Ne toucher pas l’épaule du cavalier qui passe

Il se retournerait

Et se serait la nuit

Une nuit sans étoiles

Sans courbes ni nuages

« « Mais que deviendrait le ciel

« « La Lune et son passage ? » 

Il vous faudrait attendre

Qu’un second cavalier

Aussi puissant que l’autre

Consentît à passer »

 

L’analyse du poème importe peu. Ce qui importe c’est l’effet qu’il produit dans son tout. Sans l’altération de l’espace qu’il procure. Le « Cavalier » nous met en position de recul vis-à-vis d’un réel dont on ne devrait pas toucher l’épaule, car il disparaitrait. Le « second Cavalier » c’est l’effet métaphysique du poème. Il englobe, s’il consent, c’est-à-dire si le spectateur consent, il avale le réel, l’être dans sa simple formule de donation, de consentement à donner du sens au réel. Même s’il est reste abstrait. « Mais que deviendrait le ciel ? » : mais que deviendrait le sens ? Le second cavalier c’est à dire le lecteur qui consent à investir l’espace sémantique du poème (le langage du poème) redonne du sens au réel. Sans que nous sachons bien pourquoi, pour qui, et comment ce sens se redistribue dans le système nerveux, perceptif du lecteur.

Lire la suite

Suite de poèmes à ma future femme /1/

16 Octobre 2019

les nuits passées auprès du rêve

  et je m’endors et c’est pour m’y puiser

 

    je raconte au puits, avec des mots tous noirs

                        quelque chose comme des bulles vides

 

            

sur les berges sans mots. arbres défaits par l’automne,  

 à jamais

 

                          à jamais

 

 l’automne est morte, souviens-t’en.

 

/

 

            sans pensée

            sans idée

            sans penchant

            sans retour

 

                        je t’accorderais comme un oiseau

 

 

                                               ainsi, vois-tu le ciel est fait d’eau

 

                        j’y suis comme la bec du condor attrapant 

            féroce, une chose que tu es dorénavant

                        dorénavant tu es une goutte d’eau

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                  et la     terre est faite de ciel

                                   et je suis le verbe qui délimite l’objet vivement érotique

            de sa teneur fantasmée à sa teneur réelle

                        

                                   c’est une mer et une rivière sans pareille

                                                                                   

une mare et un cours d’eau

 

je rêve de toi et moi vers la Lune

 

                        à jamais amoureux comme deux grands oiseaux.

   

 

 

2.

 

trop beaux nous sommes allés affamés 

du   côté des tombeaux

 

            nous y avons posé notre métal

 

notre haleine 

 

 

                        nous y sommes morts nous avons résolus

 

la question des cadences

 

nous avons fait souvent l’amour au côté du crâne de Charlemagne

 

                        tout déjetés, au-dessus le soleil revenant

 

                                   nous avons cherchés et trouvés

                                   dévoilés

 

 

3.

 

je cours dans ton cerveau

  à    droite  là où tu ne dors pas

 

j’y jouis à la fin de ma course,     je reviens vers toi

 

            tu  dors

 

je te réveille

 

                                               tu m’aimes

 

            @        et pour te le prouver

 

                          je te dessine ma bouche léchant ton cou

 

                                                                       tu vois ? la vois-tu ?

 

                                                du sang      silex planté dans ton cou  - c’est ma langue

 

 

                        qui pénètre ta blessure. 

 

en mon poème tu seras chaude

tes seins auront l’allure de la magie

je froncerai les sourcils voyant une pierre

impermanente, taillée

 

colorée de sang

je ne douterai pas de ce qu’elle est

puis, fumée  

le bonheur gisera par terre

 

au sud du passé 

mon rêve était vérité

je t’aurais tuée ?

 

 

                        nous étions vapeurs

                                   nous sommes devenus figures 

    dans la lumière de nos nuits.

Lire la suite

Suite de poèmes à ma future femme /2/

16 Octobre 2019

4 

 

face          à ce qui se dérobe                   (ici ton corps), je est un animal

 

ANImé PAR MON fou rire

 

 

ainsi abimée, la sépulture en forme de femme

 

semble nous voir…

semble deux fois  mortes

 

 

je passe ma nuit auprès

 chair

 

puis j’ouvre les yeux

et ma révolte Doriane, 

consiste à te fixer 

à m’en pulvériser les yeux.

 

//

 

moi et mon sensible

            moi et ma langue

  trop beau nous sommes allés au

bout  de la réalité     rampant en compétition avec

la pourriture dans le    chaud     de

ton corps    ma langue et moi avons parcourus longtemps 

             et longtemps imprenable

est la forteresse          imprenable   et depuis longtemps  la

passion           vive et tenace             m’irrigue

               vive   et                    tenace de ce réel à toi…

                            les enzymes se collent les mains les 

            scellent sur ton corps nous n’

étions                                                 rien la chair serait alors plus

            réel que le poème ainsi ma

                                   langue poreuse et moi nous faisons tout

            pour que tu te ramènes dans notre forteresse

dans la bouche dans ma bouche indéchiffrables

sont

                        les jours défaits les      lits

   de la profondeur    lient

                                               la nuit à la nuit

 

 il est passé entre mes muqueuses

et                    ton      corps 

 

qui ?

 

 

il sera élu 

la moumoutte sur la tête

au lieu dit  des léchages

(affables) accordés mais irraisonnés fonctionnels t’émouvoir ton corps minuit le clitoris s’hérisse voilà de la chair voilà ma pourriture c’est une formule inédite un feu élaborant des fictions c’est le déchiffrage de tes alertes c’est ta bouche ta bouche ta bouche lascive encore

 

moi et mon sensible               moi et ma langue

                                   nous n’avons

            jamais désirés vaincre

 

prend cela dans 

 

le moment où             je m’endors

                        dans le       moment

 

                                                           où je                           m’endors

Lire la suite

Suite de poèmes à ma future femme /3/

16 Octobre 2019

 

 

                                  dans la nuit la jeunesse s’est 

tue s’est                      abstenue

le

                        blanc de mon sommeil

            a

 

                                   sommeillé de plus belle

l’écart des 

                        populations et            des      continents ne s’est

 

pas résorber                           dans ce point incompossiblement à saisir

            le vide de                    mon vide à saisir        

                        les vides

                                               de mon vide   

  seule             à saisir

                                   le vide

                                                           de mon vide seule

            à saisir

                        le                     vide de mon vide

                                   vide

mon dessein est

matière           d’encre

            puis de pixels de 

                        l’époque est crucialement mon état

             je t’écris         de cet autre

                                      côté  de la mer jamais

            jamais non jamais

cette mer        ne fut              à l’envers

                                   comme un ciel bleu merdique

 

                        lorsque je t’écris         à l’envers

            les balles fusent dans ton esprit        tu

goutes le  sperme       d’un otage

des FARCS                              jamais non jamais plus

 

                        je ne pourrais lécher sans ardeur les barres du métro de la RATP

 

 

 

le réel mais il s’est vengé en

existant

 

des fois que les signes

que t’émettrais dans cette présence pure de tes postures

seraient unique habitacle

tacler le mot qu’il tombe

dans cette merde des variations bitumes

du langage

tracer le mot sur le support

de tout les

espérances 

 

 

j’invente un mot

disons exister

 

            et ce mot invente à son tour

un état

disons fantasmant 

 

ce mot désigne la matière mobile qui

se meut dans les rapides

de la                démence

 

                        où le prénom Doriane file le sens des choses,

                        de ce présent disons

 

                                               vengeur


 

Lire la suite

POÈMES SUR PARIS ET MON AMI HUGO BEHAR

16 Octobre 2019

 

 

 

 

origine d’une lumière

diffractée dans nos yeux tatoués

de notre Capitale

est l’origine de notre langage amoureux

qui orchestre le flux

de l’art

                                               de la migration

                                   

 de l’amour.

 

 

 

la mélancolie d’habitude accordée au génie –

 

 

veines muscles, artères –

            vol aveugle dans les ténèbres –

 

            risque s’introduisant dans des signes tels que

            

            

veines, muscles, artères

 

Elle vit

Elle boit 

Et mange

 

Elle est une prostituée

sexuelle comme de l’ortie

qui, souvent à partir de l’ombre de son histoire       

 racole et prostitue ses souvenirs

 

île de chair, habitée par ce qui défonce la mer et les marées

                                   

                        chair lacérée, 

 

métamorphosée dans l’atelier du peintre qui 

reste et se tient dans son anonymat –

 

                                   <chair d’origine oubliée

                                    peinte dans nos crânes>

 

 

ainsi en amour

Lèvres chuchotent

des mots ailés

            

 

 

                                                                                   Paris-flux

                                                                                   langage

                                                                                   supposant

                                                                                   

 

                                                                                   des lieux tels que :

 

                                                                       Pigalle, Bastille, Ménilmotnant

 

ça va et vient

entre le zinc

et une pierre

 

un langage permettant

 

la peine Capitale.

 

 

                                                                       *

 

 

Autant de déplacement

pour un seul lieu

de fuir, mordu

            enfin

 

 

enfin je me rappelle de ce lieu

si grand de quelques centimètres

qu’il faisait une taille comparable

à un univers,

 

oui nous nous en rappelons 

mais désormais où est-il ce lieu ?

désormais, serait-il anéanti ?

 

 

                                                                                   En partance d’un moyen d’un dire,

                                                                                   d’un poème

 

 

j’ai votre cœur 

qui n’est pas le notre 

et qui bat

et qui dit est perdu celui qui dit j’ai

 

et ce cœur est nous est donné

pour un temps

un temps que la Capitale usera au mieux

 

il nous faudra apprendre avant d’aimer

à aimer une rue, un troquet, un cimetière…

Lire la suite

Aletheia

16 Octobre 2019

Le soupesé

Freaky 

Bise

 

                        Mémoire hassidique

                        Juste ciel de fidélité

                        Détresse veut dire fidélité

                        Freaky de vérité

                        Aletheia dévoilement contact

                        Représentant de commerce nazi

                        Bise

Lire la suite