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Articles récents

Ou bien ou bien

6 Janvier 2020

Ou comme un veuf

Noir 

Du Congo

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Mixage de tomate en confit de canard poêlé au rhum

6 Janvier 2020

Mallarmé était un connard arrogant c’est pour ça que je l’aime, je suis le petit sentier des énormités. Je suis un poète médiocre, mais je sais des choses que vous ne savez pas. Venez vous asseoir à côté de moi dans le petit matin je vous en apprendrai de biens belles. Du genre comment fabriquer des bites et des poèmes. Je vous apprendrai à sucer le lexomil.

À lire Bonnefoy de loin et Tarkos de près. À inventer des histoires d’hommes du feu et de la glace pour vos enfants.

Venez vous asseoir en face de moi au Peintre en bas de chez ma mère je vous parlerai de comment s’est constitué le système solaire. De comment il y eu des amibes puis nous puis des poèmes. Des chants d’enfants et la clarinette qui les emmène.

Venez vous asseoir à côté de moi au MK2 Bastille je vous apprendrai à bien regarder le déhanchement d’Adèle Exarchopoulos et comment s’est formée sa tête dans mes entrailles.

Je vous parlerai de l’homosexualité, des bribes de conversations entendus dans la tribu et des grenouilles géantes. Je vous parlerai de mon amour pour la techno des années 90 et 2000. Je vous apprendrai à tisser des toiles pour vous emparez de votre époux.

Mallarmé était un connard arrogant c’est pour ça que je le vénère puisque je suis moi-même un connard arrogant.

 

Un missionnaire se trompe sur le nom d’un nègre

Le nègre ne dit rien

Mais il supporte l’insulte

Non d’être enchainé

Mais de ne pas avoir été nommé par son nom propre

L’ultime opprobe

 

Venez vous asseoir dans mon deux pièce à Place des Fêtes on tapera de la coke en parlant de nos projets avortés. On s’avouera que les seins c’est moins beaux que les jambes chez les filles. Je vous en apprendrai de bien belles sur Mélanie, Sarah, Julie, Agathe et toutes celle que j’ai baisé dans les escaliers tellement on était pressés. Venez vous asseoir à côté de mon bureau je vous apprendrai les règles du clavier qwerty et comment se servir des dernières versions de word.

 

Je suis poète, médiocre, mais poète quand bien même. Pardon d’être un malheureux peintre de la réalité. Je peins la pomme l’entoure de bleu pour qu’elle se densifie puis vous entrez et je retourne la parole proscrite en claire du nord, en vraie du sud.

 

J’imagine vos têtes avec des contours gris et de votre pas s’éloignant de mon salon dans la nuit, comme tant d’autres que j’ai lassé.

 

-

 

Les vrais hommes

Ont des qualités qu’on ne soupçonne pas

Ils savent jouir

C’est déjà ça

 

Moi je ne sais pas jouir

Ça prend des plombes qu’à un moment je m’épuise

M’allonge sur le lit attrape le paquet de clopes

Et m’en allume une

J’en propose une à la fille

 

Mais elle n’a rien fait

Elle a à peine bougé

Pas de nécessité de clope

 

N’y va pas

Tout est combiné d’avance

Le match est truqué

 

Ma bite

Sa chatte

 

Mon parapluie

Son déluge

 

Elle me dégage 

Eh ouais faut éjac’ pour donner le change

 

Tout est truqué merde

Je me suis fait encore baiser

Auto-baisé

 

Viens raturer outre

Le mot et son passage

C’est la seule chose que je sache extraire

A part la sueur

D’une partie de baise truquée


Je suis le remarquable et exemplaire père des bons pères

Je n’enfante pas

À part une fois 

Mais ça c’est une toute autre histoire

 

-

 

L’ordinateur est ordinaire

Ce qui en sort est banal

 

Sauf

 

Dieu qui sait prendre les choses de très haut

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Réfléchi sur la peinture

5 Janvier 2020

Qu’est ce que la peinture. Matière, pure matière. Mais cette matière est sujette à un évènement étrange de percolation entre son inanimée splendeur, sa force brute de ne servir que ses intérêts (prolonger une tige, créer de l’or, polir une pierre etc…) et sa vénérable position vis-à-vis de l’homme de lui être entièrement étrangère en ce qu’elle se donne à comprendre. Comment saisir le sable sans en imbiber le souvenir d’un mot, d’une émotion ou d’un acharnement contre ce qui veut tomber et seulement se fondre dans l’ordre des choses. La matière-peinture elle est tout autre : elle est l’utilisation de cette métaphore de l’homme face au non-sens de son corps (fait de matière), de son aberration face à des lois imposées par le plus grand, l’impensable dessinateur acharné de l’univers face à l’homme qui doit s’y soumettre ; mais à quel point ? Vient le peintre. Il trouve dans la matière l’illusion d’un pur faire, d’une pure écorchure faite aux théorèmes de la natürliche d’une voix et d’un geste qui s’étaient crus plus aptes à (et c’est là que la forme des formes intervient) former un équilibre. En restant simplement sur la théorie : Points, lignes, couleurs de Deleuze on comprend que l’élan créatif indetermine et met en branle à partir du premier geste sur la toile la totalité du monde tel que nous le connaissons dans le temps et l’espace et de par là indique une autre voix, celle du hasard. Car lorsque l’homme intervient, vient au monde, lorsque le réel abuse de lui ,il déclare le hasard, l’événement qu’implique l’apparition du hasard par le point (l’origine, l’atome qui se meut dans la contingence), la ligne (qui exprime l’horizon toujours renouvelé, l’infini) et la couleur (dont la source nous est toujours inconnue). La peinture est donc suspension par la surraparition du hasard de l’avènement de l’homme dans un réel qui le poussait à se réfugier non dans la contemplation mais dans la contagion des mammifères entre eux afin de faire apparaître un équilibre qu’ils croyaient à tort indépassable.

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Une mère parmi d'autres

5 Janvier 2020

La mer s'occupe de son iode

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5 Janvier 2020

Peut-être ai-je trop dis-je dans ma vie. Devrais-je dire nous à présent ?

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le juif et l'ashkénaze beaux

5 Janvier 2020

Je trouve que je suis beau

Je trouve que je suis beau par ce que je le regarde dans le miroir

Le miroir ne me difforme pas

Et dans le miroir je vois un joli visage

Je vois un visage

Un visage d’ébène 

Je vois aussi et dès lors ton visage est beau

Un visage beau et resplendissant

Je me vois quand je suis toi

Tu es beau comme le noyer

Tu es beau comme l’amandier

Tu es beau quand je suis toi

Je trouve que je suis beau

Je le trouve sérieusement

Le miroir ne difforme pas il accélère

Comme je suis toi je suis beau

Je suis infatigablement beau avec toi

Dans toi je suis beau

La beauté a un espace où elle peut s’épanouir

Tu es beau tu es maigre

Je suis beau je suis allemand

Tu es beau dans le miroir de ma salle de bain

Tu es beau comme moi

Tu es beau dans les douches

Tu as de l’acide sur toi

Tu es beau dans l’acide

Je suis beau tristement

Tristement je gratte

Tu n’es plus beau quand tu te grattes

Tu es dans une boîte

Tu es sur TF1

Je suis beau mais tu ne l’es plus

Tu as peu de place pour te nettoyer de toute cette crasse

Tu a les cheveux de cendre

J’ai les cheveux blonds

Je suis beau dans le miroir

Le miroir me renvoie mon image

Et je crois que le miroir ne renvoie plus d’image de toi

Le miroir a perdu de sa précision

Le miroir est mort

Et je reste beau

Et tu restes absent

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5 Janvier 2020

 

quel est ce lieu

            où la naissance nous écoute

nous rapatrie à l’extrême possession 

cet avoirqui passe du corps au bois

comme les corps d’animaux qui soutiennent l’insuffisance de notre chair

 

existe-t-il des lieux où l’horizon est une frontière

où l’horizon n’a pas lieu

 

et nous carnivore d’air 

 

c’est vrai, le blanc suffit. 

Pas besoin de contraste sur le sentier représenté en son origine

forclos dans le tableau monumental

 

des pingouins

             de mystère

 

bonne eau gazeuse engloutie par un dieu

 

un ministère. 

 

j’en reviens à la terre

encore à toucher les yeux

des seuls virgules

hachant le texte dans une ronde de nuit

 

la seule qui donne naissance à l’écoute

au premier souffle qui s’écoute

au premier lieu

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LE CHEVAL ROSE QUE JE MONTE

5 Janvier 2020

Je mange la moitié de la terre
J’en laisse l’autre aux vers

Un cheval rose que je monte au sens figuré du terme
Me demande pardon

Je lu dit c’est pas grave
Ça devait être toi
Petit cheval rose

J’avale la moitié de la mer
Je laisse l’autre moitié aux dauphins
Par ce que je les trouve mimi

Un cheval rose que je monte au sens figuré du terme
Me demande pourquoi
Par ce que ça devait être toi et pas un autre

Il retourne manger du foin
Je retourne à ma masturbation poétique habituelle
Lorsque j’ai fini

Je reviens dans l’enclos et lui dit qu’il va encore passer à la casserole
Il pleure
Ses larmes sont roses comme lui
Tout est rose chez lui
C’est un cheval Lolita
Matzneff aurait aimé

Bref je le monte encore
Ça prend plus de temps que d’habitude
Il subit
Des fourmis dans les jambes

Et je me compare à un grand cycliste dopé 

La fable sire Veyrac c’est
De vous montrer qu’une mexicaine
Comme un cheval rose
Vous procure le même plaisir
Faut juste pas se faire chopper

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note

5 Janvier 2020

Il faut dire non pas quoi mais pourquoi 

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Réfléchi

5 Janvier 2020

« Rien n’a eu lieu que le lieu » / Mallarmé /

 

Le poème est retourné sur lui-même, il est néantisation à défaut de suicide, destruction absolu, acte absolu, il prend la forme d’un scepticisme poétique. Une annulation interne du poème. Un discontinu qui va et vient sans revenir avec sa négativité : « la rose absente de tout bouquet ». La rose est néant phrasé par le poème et le bouquet réceptacle insatiable de la mère que l’homme-Mallarmé admet comme forme originelle et amorphe. C’est l’Idée, c’est-à-dire ici la rose, qui manque puisque le Néant est l’unique solution au conflit du langage se parlant lui-même – le poème parlant du Poème.

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