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Articles récents

À mon grand-père

21 Septembre 2022

On était dans le train. Ça 

Fonçait à 300 km/heure. On revenait de chez mon grand-père.

Avec elle. La fille sensible. On été allé au Leclerc en vélo, ç’avait été une sacrée histoire. D’y aller, de prendre ce qu’on voulait, autant qu’on voulait. La seule

Limite était la taille de nos sacs à dos. C’était comme d’aller dans la caverne d’Ali Baba

 

On était revenu, c’était le week-end. On pensait déjà à Paris. Mais bon

On s’en foutait un peu. On était bien. Dans la maison de mon grand-père. Le pavillon plutôt. Le genre de pavillon qu’a pas l’air d’être méga cossu mais qui est un vrai foyer depuis que je le connais. Mais

C’était bien. Ces 5 jours. Sans mon grand-père.

Mon grand-père n’était pas là à ce moment là. Ça veut pas dire qu’il était mort. Non

Il était en Angleterre voir son ami Bob. Un ami d’enfance. 60 berges d’amitié ça tient en respect. Nan ?

Au moment où j’écris cela il se fait vieux maintenant : 80 ans ça use, ça use la corde.

 

Avec la fille sensible on était bien.

Puis mon grand-père, bah

Il était pas mort.

Et ça je ne l’oublierai pas.

Ce moment,

Avec la fille sensible,

Chez mon grand-père qui n’était pas mort. Comme s’il était un peu là.

 

Par ce que peut-être que c’était l’automne et le froid et les feuilles qui pleuvent.

Et puis les pleurs le soir. Et puis les petites attentions qu’on se faisait l’un-l’autre la

Fille sensible et moi. Mais là où j’écris, dans ce train qui fonce comme un cheval sauvage au galop. Bah je pense à mon grand-père. Mon grand-père qu’est pas mort.

 

Et peut-être bien que dans une vingtaines d’années, lorsque je relirai ce poème,

Mon grand-père il ne sera plus là. Plus là où il n’était pas là dans le pavillon pendant ces 5 jours. Peut-être que ça m’arrachera une larme. Peut-être bien.

Ouais. 

Mon grand-père c’est un sacré gars.

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JoJo la fripouille

21 Septembre 2022

Là le feu brûle dans mes prières là où coule le don du vent L’image de l’image le feu Autour de moi la chambre 

 

des mots je t’imagine en jaune doré Spectacle inconnu des mariés Ne va pas vers l’aube Attends qu’elle ait répondu à la déclaration de guerre aux poèmes muets Je t’aime comme j’aime l’image que sait l’amour lui-même.

 

retourne toi et souris moi nuit glaciale Emporte dans ton givre 

 

les restes de cendres du feu de camp Emporte dans ton givre ma

 

prière au bord de l’âme qui bave de trop connaître Sache concentrer toute la puissance de tes doigts sur ma peau de où l’encre de la mer et

 

engendrés d’animaux aimantés Des glandes anales en levrette je te retirais ta peau au niveau courbe des hanches à moitié détruites 

 

des noces sauvage avec ma soeur la vie Encore un tandem sans roues ni

 

 pédales Encore la rue de ma vieillesse Je bois.

 

Mène le son de la vie dans mes veines Sang immonde A plu à ton désir sauvage de prédire la nuit 

 

la

 

nuit 

 

ne sait pas qu’il fait noir Marche rapidement puis lentement comme si tu suivais quelqu’un demander à un nain la taille de son sexe C’est moi et ton souvenir de toi lorsque nous faisons l’amour Recueille la rouille de mes os Et la mer inexpliquée par les étudiants 

en mer Il y a trop à dire.

 

est ce qui monte le cheval le cheval est ce qu’il sait cheval comme preuve que nous aimons le même chant de la 

 

connaissance du soir Le savon a glissé de mes mains je Il voulait je voulais elle voulait Je voulais pourquoi et ceci n’a pas marché Je vois

 

notre union comme le désaxement d’une tête qui pivote sur elle-même qui ne suit plus le Très-Haut non et oui et non il faut combiner les mathématiques de la rime Soit tu me hais Soit je te hais Soit je t’amour Soit attaquer le soleil cubique de Turner 

 

Il faut être le prophète de sa blessure et l’incarner Tu résistes à être mon âme âme Où étais-tu lorsque délirant j’ai vu la blessure m’éteindre Surgissante regarde moi à même la chambre d’hôpital Je vois Je

 

perpétue une histoire dans laquelle tu coules comme le reflet de l’eau sur ton visage Auprès des lettres mortes envoyées parmi Condor et cités inutiles Garde 

 

moi dans la fumée de ton souvenir de nos premiers mois Je survis très bien comme ça À vrai dire il n’y a pas de fumée il n’y a que des corps introduits dans le matériel bonheur d’une Musique

 

ignore ce que j’écris tu m’as Nouée à tes cervicales dans le but avoué que je les tiennent comme un soldat en Ukraine tient bon son poste dans la guerre trompeuse  Dans pas la guerre Donc pas la guerre Si il y a guerre il n’y a pas de soldats il n’y a que des morts Et tes cervicales ont tenues j’ai pris les armes un matin de mars 

 

Que des mains violacées comme l’ombre des mains qu’elles tapotent sur le clavier Vu et voir ou c’est sûr que ça troue l’énergumène poésie Il y a des chambres en fonte dans le coeur des oiseaux et ce qu’il chante c’est l’argent brûlé du désir À moi l’amour dans un sac plastique rendu par la mer.

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Carver

11 Septembre 2022

Me suis réveillé tôt ce matin,

Ai attendu que la bouilloire se mette à gronder,

Verser l’eau dans la machine à café.

Il faisait noir et je vivais comme au lointain

Orient que le grand soleil commence par éclairer.

J’ai ensuite regardé par la fenêtre et vu des rayons d’or

Je me suis rappelé d’un ami qui s’était auto-immoler.

Et qui criait tout le temps dans la rue qu’il était le roi.

Le genre de démonstration que je trouve

Génante. Comme ses autres amis

Je n’y entendais rien.

Jusqu’à ce matin.

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Alejandra

9 Septembre 2022

Le jour venant

Moyen

 

Un moyen 

Un accès

 

Espace au conditionnel

Espacerait celui qui marcherait à l’envers de la nuit

Et si quelques maladies blanches carressent la terre

Ce n’est ni la neige ni la pluie

 

Cagette d’épicerie où l’on y planque le présent

Attendant l’éclosion

De la bière, du vin

De l’entrebaillement de la porte

Vers la communauté qui peuple tout

Même le creux que laisse aux spectateurs amérs la tragédie

 

Appelle moi

Au bord du creux

« De quel creux parles-tu ? »

« Du creux de l’ultime, de l’ultime des choses »

 

Et les os en reviennent pas d’être

Car s’il n’était pas

Ce serait le carnaval au milieu de la tragédie

 

« Amène moi plus loin s’il te plaît »

Pas si vite le poème ne se termine pas

Comme une phrase cirucle phatiquement

 

Je continue le poème

Je fais éclater sur les carreaux du 76 rue de Belleville

Le son d’un retour au bercail

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Le cours de géométrie risqué

23 Août 2022

Un cours de géométrie dans une prison

Tourne mal

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Les yeux

23 Août 2022

Les yeux

Dérangent parfois

La matière du monde

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Dirigeable

23 Août 2022

Une vitre opaque de Uber

Un mince filet d’eau au creux d’une montagne

 

Et nous voilà à peu près rassurés

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Les States

23 Août 2022

Saddam Hussein est mort

Ainsi que

Ben laden

 

Vous saviez qu’il existait des presques-rimes comme ça ?

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Au poil inconnu

23 Août 2022

Il y a ce poil sur ma joue

Que tu veux toujours extraire

 

C’est quelque chose dont nul ne connaît l’importance

 

À part toi

Et moi

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Le romantisme anglais

23 Août 2022

Dans la lente lumière des phares de l’Angleterre

Shelley, Byron et quelques autres crétins

Ont écrits l’avenir

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