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Articles récents

lycan-capable

3 Novembre 2024

 

maldonne naturelle

on a raturé l’espoir

né sans pieds

peut-être quelqu’un quelque part

a penser atténue lex-istence

le mot malade nidifie dans

la tête de l’enfance jamais

ne pourra obscurcir

ce sentiment trop clair

: vivre unijambiste

oh cet univers impeccable

 

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cochonnerie

3 Novembre 2024

à vif enfin

 

tu sais Je pense, je-je-je

 

depuis l’air (de plus en plus froid)


 

il n’existe que la pensée

pour penser cela

 

de ma peau à mes os s’étend parfois une distance

désertique

 

vif, rarement.

 

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ALL COOL

3 Novembre 2024

retrouver le lieu

le lieu dans le non

le non du lieu

le lieu sans alcoolisme

moi aussi je veux

moi aussi je non du lieu

je veux parfaire mon état 

couler dans les yeux insomniaques

(périr) la glaise de paris

 

sans bouteille

sans gobelet

sans tire-bouchon

 

une vie aimée grave

une visée d’aimée pas troll

un espoir animé

 

retrouver le nom du lieu

où je partais en vacances mentales

mon lieu oh oui

mon lieu de fraise et de grillons

 

ma vie aimée

mon trou de vie oh oui

pas du tout du mauvais côté

du côté de l’écriture jouissive

 

faut pas trop déconner

tremper la bouteille dans l’encre

tirer la langue

 

faire de ma vie une cérémonie

ah

ah

 

taj mahal de bonheur

 

on était deux ils étaient quatre

le son des cloches enfantines

quatre chiens

deux colonnes

la pisse poétique

 

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Lorsqu'elle commençait à papoter la vie

24 Juin 2024

Loin de la tête d’Anoushka

Loin aussi

De son langage ou

Plutôt

De ses mots patients

 

Elle pense à moi certainement parfois je sais pas je penseespère

Un enfant de deux ans et demie a un cerveau de pierre de taille pliées

 

La pierre se plie sur l’hémisphère de sa tête

 

Elle pense à moi je pense elle

 

Comme de la musique il n’y a pas de langage quand on pense à sa fille à son père

Le cou sert d’endroit pour déglutir la

musique

 

Elle pense à moi comme le son pense

Électricité ça there is no there there dit 

Quelqu’un

Mais pour synapses il y à synapses

 

Une théorie de la pensée d’un enfant remplit l’univers

Et l’univers est une infime partie de cette théorie

Même

 

Même

 

Pas de la compote de pomme

Qu’elle mange avec un toit au dessus d’elle

N’est contenu dans l’univers 

Sa tête enfant 

 

Au dessus de sa tête rêve rêve il rêve de théorème

 

Sifflet

 

Chut elle va s’endermer

 

Je suis son endermement

Elle me témoigne j’existe pas là par là par là-bas ici aussi

 

Elle commence à devenir coupable :

Elle commence à parler

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Robbie Williams

24 Juin 2024

La musique est belle

Feel de Robbie Williams

 

La musique est un centre sans contours ;

Là penser est quelque chose d’inquiétude

Là il n’y a pas de là c’est /quoi/

 

On peut penser qu’il y a un bâtiment texan 

Mais il n’y a que le visage du bâtiment

 

Il y a un tranchement bête

La musique un des derniers quatuors de Beethoven

N’est pas un segment linguistique

Il est un niveau moyen entre le rien et le tout

Il se meut au milieu -

 

La danse est la seule réponse possible à la musique

 

Ce qui est humain est humain je vais vous raconter une histoire :

 

C’est une vieille texane qui pleure dans sa maison

Et sa maison pleure de rire

Pourquoi ? -

 

Peut-être parce qu'elle a bu trop d’alcool -

Et la maison est vide il n’y a personne

 

Donc peut-être que la maison a un visage où les larmes de rire coulent.

 

Une algue

Un humain

Une planète

l’ensemble raté d’une chorale -

Chante juste

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JE SUIS UNE PRINCESSE (1)

4 Mai 2024

ce seuil - ces oiseaux graves

quitte de la

gorge - répétés anéantis, ils puisent

le nombre, ravalent le pain béni

et - seulement quittent l’

asile derrière l’enfantement de l’

asile.

 

-

 

Matin

ô nombre 4, rose des vents

ligotés - signes in

versés vers le corps -

estomac, autrement dit

vase contondant -

un mort sur

l’éternité de la poitrine : quelqu’un trace

des

lettres de feu au dessus de la lettre

il n’y a personne

 

-

 

Matin

devoir qui dur, cuirassé

à la peau flé

trie - jusqu’à métamorphoser

l’autre auteur de mon propre

corps - est-il noir et rouge,

comme le sang ; ou de glaise

et de paille comme mon enfant 

 

-

 

À Eva Devers

 

Nul n’a dit - de toi chevauchée, tu riais

houx et bruyère - riais la rosée devenue

 

et n’importe qui jadis t’as touchée, tu c

riais - mais tu ne ris plus.

 

Un enfer écarte le matin,

le soir est dans la bouche - prêt

à la mastication 

de ta poitrine immense - oui tu détestais

comme la puce magnétique

qui enregistre -

 

ce qui ne veut pas se montrer, ce qui

zéro est une flèche que je brise

en deux - et toi

 

tu niais déjà avant

de deviner mon sourire derrière

la lettre écrite ;

 

Que deviendra l’ordre commun

la naissance de ta b

ouche, doux organes légaux

tu pinces le vent, de salles en salles

 

tu imites la rature, en

une lenteur consacrée

premier nombre - au profond de mes yeux

tu regardes la mort en moi

le légal

 

l’impossible sexuel.

 

-

 

mille disques retournés -

assiettes à braquer le 

silence - il me dit, parfois

une pitance, une fois

tu manges le constellé,

au broyage des dents obscurément

sales, tu

payes le 

tribut : 

devoir faire attendre ma vie,

au repas des amandiers.

 

-

 

une hésitation : le monde

se recompose verticalement -

le signe est un rossignol

tu n’appartiens pas à la classe 

le maître est dehors,

 

nous ne pouvons pas nous embrasser.

 

-

 

il y avait la fosse, des dents jaunes

un pilier de sons rouillés, mutilés -

tu es allée au bout 

lorsque

le jour se contredit

et que la mort n’avait pas d’enveloppe -

elle était niaise et sans liquide

seulement une cigarette,

revoilà le péril, à casser le silence.

 

tu n’es pas sans savoir, Asie 

que le vent détruit, poussière 

nul ne sait l’amour, le monde

sait que tu existes - a priori

 

de tout cause, jusqu’à la fin

le dévoilement de l’oeil borgne, ne v

oyait pas la blessure

de ton coeur oiseau rouge

 

la fosse remplissait chaque jour 

l’éternité - chaque passage

était une étreinte molle

un sexe courbé, de la braise

un repas Asie, là où les poulpes sont noirs

et leurs tentacules

 

grossissent dans tes poumons,


 

Asie - Eve, crève.


 

-

 

je cherche

 

un être en toi

 

à envahir, en moi

 

un être armé.

 

le casque rend sourd

à la gestation 

 

moitié-visible

moitié-invisible

 

mets-moi dans le coeur ton pourrissement

jusqu’à l’évanouissement de l’être

dans son terrier de fleur et d’eau.

 

-

 

ton stylet, le mot bénir

la plaquette sera la mesure du chant

où tout

ce

qui trompe sent caresser la stupeur

une étoile de rien

qu’un couteau, ton stylet d’os

écrit sur la glaise - un nombre impossible 

 

parmi les hauts coteaux de vignes ou

tragés, un comique masqué et des

premiers hommes et leurs esclaves.

 

là où sur la branche il y a un 

oiseau - c’est dieu

proche du vide : s’envole

rien n’existe - seulement un renvoi

vers dieu mais il n’est plus là -

débarrassé de son éclat

 

la Loi est unanime : l’urne contient le sel

des plaies premières

Dieu a dit : bénissez le philosophe : 

il trempe sa propre mortalité

 

dans le trou de ver, 

vers le retour : un renvoi,

une trace

 

la branche se balance encore

 

pourquoi ?


 

-

 

l’oie au gosier béni

le pain, le sel

la moutar

de

 

dynamite la fin du repas

un sexe inséré - perdu

 

à

 

jamais

 

comme l’innocence de l’oie.

 

-

 

cheveux et cendres

 

un bloc - tu es née d’une pair d’yeux

corps et biens

 

annihilé le retour à la 

Prison des lèvres.

 

tu te retourneras 

lorsqu’ils partiront.

 

-

 

ce qu’elle manque - la rose

a sa racine, oui, terre

devient le creuset où tu poses

l’éternité dans ma main

 

ce qu’elle redouble

dans l’effort

pousser le cailloux à le retourner,

terre oui,

terre vaine : horreur des vents.

 

tu dors avec tes

mains désunies

par le silence de la racine qui grimpe

vers mes yeux, expulsés

reviendront 

te toucher deux mots et

déposer

 

une rose qui manque

 

terre, loin de moi

l’appendice de l’amour dans le bloc opératoire

pousse entre les ailes

du

carrelage

 

la rose, la rose, la rose.

 

-

 

l’homme est la femme - sans quoi

il n’y aurait qu’un petit 

pan

de mur jauni 

 

à force d’écouter le pire

je me suis rendu.

 

-

À ma mère

 

ma mère, le ciel est lacté 

ce matin - je jette les dés, je puise dans l’éternel recommencement

ce n’est que jeu et roulettes, mais tu n’as pas détournée

le cheval dans le magma

aidant

 

tout ceci

est la co

horte des minutes 

sans toi, à l’heure

tu épies ma broussaille,

tu es descendu manger pain et raison

 

l’âge du christ, nous recommencerons

à tâtonner de haine

la co

horte des minutes, le cliquetis difficile

des feuilles mangeuses d’enfants

dans la serrure

 

le con croyait aux contes.

 

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LAISSEZ MOI TRANQUILLE PAPARAZZIS DE MERDE (2)

4 Mai 2024

l’enfant connaissait le hasard

et sa pénétration continue

Ô

il savait, il courrait.

 

-

 

dans le leurre du seuil,

gravier et renard

une tempe et une tombe ronde

le jour est sans lampe.

 

-

 

quadrille de tes boussoles

une à une, simplifiées

sans leurre, sans magma aidant

le pôle déconstruit

 

de notre amour imagé

par le front et ses sillons

la voix décelée et haute

envahit notre petite carte

 

un chemin, gravats d’où le noeud

abdique,

aimer à subir, ce n’est pas contre toi

 

quadrille dépose, landau de la carte

du roi

 

un jour un enfant nous ratera de peu

et nous crierons que nous avons été

contredits

 

comme l’espérance est violente.

 

-

 

Pour Eva

 

fichus talus, et le regard brûlant

tu me dis à demain

comme deux dieux se réfléchissent : 

 

à combien est la perte diagonale

 

traversés nous emportons avec nous la mer

et le ressac et le roc et le vent, regard brûlant

 

vers le lointain, l’incorrigible destin, nous avons

moi et toi déterré ce matin un morceau d’écume

d’ouvrière et de soudard

sur une pente diagonale

 

qui va là ? - demande la jubilation 

 

(la part des morts aux limbes, nous coupons encore

une tête pour le panier de nos sexes ; ma soeur la vie

tu me comptes double, je te compte triple

une hélice et un troupeau)

 

le hagard musicien, voix étrangère au bosquet

un petit air mallarméen : à nous deux Paris

nous ne demeurons jamais loin du pain et du vin

 

parfois le matin semble se couper les veines

pour mourir en lui - ne pas se métamorphoser

il désir le matin comme il te désire, 

 

ce musicien.

 

-

 

limaille et os

 

desséchés d’une partie

de notre terre

 

je n’ai plus l’argent pour nos prières

donc je suis,

donc

je suis

 

et tu n’es pas ce geste de rompre.

 

-

 

je viens, roc, broussaille, Grand Midi

je viens, sans mon ombre

pourtant il pleut sous les arbres

et les fruits gémissent comme

une de leur

caractéristique

Ô

Nietzsche

 

-

 

j’écoute seul

la pluie tomber - du sperme

plein les d

oigts et l’espoir

d’une autre journée

où tremperont mes cheveux

dans ton vagin noir

 

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La surface

15 Avril 2024

 

il doit y avoir maintenant

derrière moi

 

une surface qui cesse de marcher

partout dans tous les sens

 

crée des petits ballons 

rebondissants

 

the phone is ringing

LA time

 

faut que je me marche dessus

faut que je me ballonne dessus

faut que je m'outrecuide

 

comme du piment ou la vague et la ride

et la feuille et le texas et mon ex et ma nuque

et une fenêtre vers rien

 

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papa

15 Avril 2024

on se baisse

on rapporte

ce qu’on-a-ramasser

 

on y va

on se lance

ton père n’est pas crevé

 

tkt

 

t’as l’time ça va trkl

 

les gens ils disent des choses méchantes

mais c’est pas ça l’important

l’important c’est de crever

 

à temps

 

avant son père

 

et ses vélos pourris

 

et ses dents pourries

 

et ses joints pourris

 

et son visage trop beau

 

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lapeaulanuit

15 Avril 2024

partout la nuit

du tout

 

tout autour de la peau

de la piel

de la rencontre entre peau/nuit

ça excite les volutes de gens

 

qui savent pas lire

 

puis y’a ceux qui savaient lire

mais qu’on pas lu

 

c’était la nuit bande de nazes

 

on pouvait

rien voir

rien rien

rien

rien

 

rien

 

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