Moua
La roue est ronde
Qui peut peindre sait déjà
Ce qu’il n’y a et jamais sera
Dans le monde
Toile débranchée
Dans le noir complet
Sans que la langue n’en soit touchée
Ni même l’offense à la matière -
Car il n’y a ni offense
Ni alliance
Dans tes tableaux
Mais jeux de langage -
Signes au large d’un phare qui est l’ennui même
Alors compte le ressac côtier jusqu’au port
Et verdit
Car ton corps est dans la plaine
Et ta couleur est ma lointaine structure tristesse