Lorsqu'on y tient à notre part du gâteau
Parfois on tient quelque chose qui nous semble essentiel et qui dans sa propagation sur la feuille s’exténue à ne rien dire. En persistant dans l’écrit on se rend compte que ce qui nous semblait essentiel ne l’était que pour chacun, un à un et non chose intérieur. L’espoir qui vient ensuite cette perte est qu’elle touche par son renversement, sa réciprocité entre le poème et la parole sur le poème une bonne dose d’héroïne sur la cuillère, l’idée d’un bon poème chaud et liquide et revient l’essentiel, la piqure attendue qui nous rapproche non pas du plaisir mais du jouir, s’évaporant dans un mystère duquel aucun brasier ou feu de joie ne peut refléter par sa flamme en miroir.
Ainsi il y a un poème sur poème. C’est déjà ça. Mais pas tout à fait.