Anoushka
Mais heuresement la vérité du corps n’est pas un être visible
Rare est l’apparence d’un avant du bois
Où l’on inscrivait sur l’écorce intérieure du
Bouleau
Des transmutations à
Chaque hiver à
Chaque automne à
Chaque printemps à
Chaque été cet avant du bois non encore effilé sur le bord du minuit
Par un moine ou un barbare
Un scribe ou un page
C’est le corps pur
Le corps avec sa compagne
L’ivresse verticale sous l’étoile
Dans chaque poumon ample lorsqu’on est sur la route du voyage d’une vie
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J’envie les sachants d’histoires pour enfants dans lesquelles la nuit s’achemine dans le cœur de l’enfant
Lorsqu’il va dormir et songer malgré lui aux rites très antiques