9 jours (1)
Mon enfant
Mon cher petit enfant
Garde ton calme
Le juste l’évaporation des gaz
Moi-même soucieux
Moi-même enfant
Mon enfant
Mon cher petit enfant
Ne te soucie pas
Les gants t’iront biens
Ta vulve est saine
Ton corps est grogne
Ma petite fille
Ma chère petite fille
Je t’ai donné ton bain
C’était le premier possible futur
Avale la miséricorde et tu soigneras le prêtres
Pour noyer le ou la virgule
Dans
Ton
Ventre
Ma chère petite Anoushka
Je pleure
Enlève-moi ces ronces de mes bras
Et
Laisse-moi te porter sur mon ventre
Fais caca
Fais pipi
Dégobille
Qu’importe
Pourvu que le nez soit là
La bouche
Je sais que je ne serai pas toujours le
Même
Mais je fais comme si
Comme toi
Comme ça
Laisse les gens t’aimer
Anoushka
Où que tu ailles tu feras espace
Une faute
Un contredit et
L’objet que ta conscience de 9 jours a perdu
Mon enfant
Mon cher petit enfant
Je ne suis pas de ceux qui te bâtiront comme un building
Je le sais si bien
Que j’en pâtis
Mais sache
Ma chère petite
Ma chère petite Anoushka
Que
Même si tes os seront de verre
Ils ne se briseront pas
Car je t’aurais indiqué là chose là ici et là
D’être perpétuellement à base
De voyage
Je te dirais qui je suis et tu me diras qui tu es
Enfin un de ces quatre
Je mourrai
Et
Ta mère aussi
Mais tu ne feras pas attention à cela
Car
Toute ton attention sera portée vers l’horizon
Vers ta propre mort
Tes propres enfants
Tes parents tes proches tes amis
Tes passions ton sexe tes territoires
Ainsi
En grandissant celui qu’en toi tu fais
Tu retourneras aux sources confuses de la discorde entre ta mère et moi
Mais tu ne feras pas attention à ceci
Car