9 avril depuis matin rien qu'hier PARTIE 2
De pair le cavalier clou le roi avec la tour
Et le coup de latte du berger
Mon enfant dans ses bras pleins de traces de craie
Et de ronces qui me manquent victime de sa cruauté
Je voudrais chanter par là
Maintenant c’est fini
Je ne peux plus chanter
Par là
En musique la cymbale l’unité
C’est à toi que je le devrais
Non pas rien
Mais simplement le cas du rien
En cause la fleur vide
J’ai parlé
Désormais la gueule du loup a des côtes visibles
Il cherche le champ de coke le champ de bière le champ de vulve
J’ai parlé mais personne n’a écouté
Désormais j’habite le paléo-slave
Les oeuvres de Twombly sont pleines de lait
Et j’irrigue le vent sous la coupe des mûres
Dévorant le sel mou de l’amour sous chêne comme une partie de campagne raté
Demain m’appelle`
Et m’annonce ses fruits
Une marée montante
Des fruits
De la purée
Du contre-jour
Une théière
Et la fin de mon excellentissime vie
Demain m’appelle
Et me fuitage de consonnes
Patauger dans la guerre de 14
Et la viande séchée de Soutine
Et de R. e. connait la suite
Musicalement
A base de voyage je ne vois que cela dans le petit talus
De sexe de noirs
Des vierges extra-fraîches
M’ont englouti la mâchoire
Le cancer de Sigmund
Englouti par mon psy
Ça fuit ça barbouille de reconnaissance d’enfant entre deux phoque intimes
Liés
Vulve à vulve
Nez à nez
Corbeau de Poe
Non pas lié mais mort dans la candeur
La simplicité des choses roses
Nevermore on connaît
La solitude simple
Et le renouvellement de la solitude simple
Dans la solitude complexe d’abriter un cœur
Jamais personne ne m’en a parlé
Le sang de l’assasssin est vert
Et je subis d’immensément grands enfantillages
Dans ma poésie de torsion de lait
Vulve à vulve
Pied à pied
Toe to toe
Et je n’ai jamais prié
Pour l’élévation de Baudelaire
Il sent l’idéal vide
Alors il se rassoit et devient une grosse merde
Vivement dimanche et Drucker