Le trou, la mort puis Dieu
Quelque-soit la façon de faire le trou
L’immonde s’y mêle
L’Odeur de peau brûlé à intérieur de l’appartement
On s’y jette sans s’excuser
On se tue on se recouvre
On se mêle à la mort
L’immonde ressort de partout
De toutes les surfaces
On ressuscite sur ce qui était enclos
On ne ressuscite pas
On est juste opiniâtre
On coupe les petites gerbes d’herbes
Voilà la mort
Seulement elle n’existe pas
à quoi bon en faire cas
j’utilise Dieu à la racine
non qu’il soit comme la mort
c’est-à-dire qu’il ne soit rien
mais je l’utilise comme trace de morsure dans le nulle part
c’est ça dieu au fond
il ne crée pas
il fond dès lors qu’on y pense
dans un lieu non-lieu
une suite d’expérience sexuelles