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LES QUATRE HISTOIRES
L'HISTOIRE DU PORTABLE QU'ELLE A LAISSÉ DANS LE UBER
on s’éternise
on se couche
on va voir jarmusch
des couleurs ennemies s’unissent dans la tragédie
la merveille éclot
la plus pure des vies
extraction de la pierre
de folie
comment s’appelle le nom ?
« l’Incalculable »
L'HISTOIRE DE LA FUMÉE DE L'APPEL DU PORTABLE LAISSÉ DANS LE UBER
Et surtout regarder avec innocence, comme s’il ne se passait rien. Ce qui est sûr.
QU'ON L'ENTENDE L'HISTOIRE TRISTE MAIS BELLE MAIS TRISTE
Et qu’on l’entende ce sanglot derrière la table où est posé le bose de Diego qui gravite autour de moi avec une musique qui s’appelle Stay the same de Bonobo et qui est lointaine et un peu lunaire sauf que c’est une lune où aucun pied ne s’est posé.
Et qu’on l’entende l’appel sans retour derrière la fenêtre où les corps tombent comme des nuages de couleurs pourpres (c’est bien ça pourpre comme couleur : on sait pas trop ce que ça représente mais ça fait penser à la noblesse de robe)
Et qu’on l’entende ce Wiko qui va sonner lorsque Behar se sera réveillé et verra le message où il est dit : au noir soleil du silence les mots se doraient
Et qu’on l’entendre l’appel sans réserve de mon lexomil assis contre le mur de ma chambre, attendant son heure, ce fils de pute.
Et qu’on l’entende le bruit du café chaud, ce matin est laid comme du café chaud.
LE SONNET QUE J'AI PAS EU ENVIE DE FINIR
Et l’on m’arrachait la mémoire
et l’on martyrisait mon chaos
/ René Char /
Pris dans le rets de l’habitat,
Les minutes sont des fusils
Et les corps des Opéras.
Et les lampes sont des pays.