Réfléchi après Lautréamont
Je plagie pour continuer l’œuvre de l’Esprit. J’utilise à l’intérieur de mes opérations des vérités ou des approximations d’auteurs que j’admire pour donner à mon texte une épaisseur chronologique, ascendante. J’écris pour agir le monde, surtout le monde tel qu’on se le représente en mouvement. Je crois au progrès. Je crois aussi au nihilisme contemporain ; pour le premier il faut écrire, persévérer dans sa croyance ; pour le second il faut tout aussi écrire, faire négation des vers contemporains en les assimilant en une machine performative, positive et autonome : le corps poétique, parlant ; le mien en l’occurrence