Les électrochocs d'Artaud
On s’allonge, on nous attache, on nous prend le petit peu de nous que l’on avait gardé. L’on nous fait de nous des musiques réalistes. On gélifie les tempes on accroche les ronds de fers, on nous pique et on nous dit je vous endors. Et on tord la tête et on est petitement mort. Et on décharge et on se réveille. Et on se rappelle plus de rien et on est perdu et on mange des petites compotes.