EBAUCHE DE CHANSON
Dans ma chambre c’est moisi. C’est de la matière moisi c’est bleu. C’est bleu il est où le jeu d’échec ? Il est pas là, il se cache dans tes frontières. C’est toujours triste ça. C’est toujours elle. Elle dit. Et c’est bleu ça se consume dans la vitre. Imagine toi dans un squelette. Le tapis tala la lampe ikéa. Ca sent le moisi. Ca sent le savon. C’est pluriel c’est tout noir c’est bleu. C’est bleu et beau et vivant. Regarde toi par la fenêtre en bas le gazon de ta mère. Bleu le ciel. Bleu l’abeille. C’est niqué c’est tout pédé. Imagine toi dans un squelette. A l’époque des petits squelettes tu parles l’ancien grec tu dis des mots magiquement bêtes – tu es un squelette dans dans la moisissure bleue ça à mal fini les 34% d’écart. Le risque c’est femme j’en ai pris plein la gueule elle dit elle en a pris plein la gueule elle reste dans sa chambre elle a été défouraillée par des renois elle sait pas dire. Elle sait pas coller avec la moquette elle colle la moquette à ses yeux écumes et ça vibre. Ca vibre. Ca vibre dans son squelette. Dans ma chambre c’est moisi qu’elle dit c’est moisi de lumière.
(… ?)
Un tatouage au fond des yeux, il joue aux échecs elle en a pris plein le cul. Elle est belle lointaine. Une vitre posée dans les yeux elle joue aux échecs avec le petit garçon elle prend pas garde.
Dans ma chambre c’est moisi méticuleusement moisi par le verbe être. Ça vibre le risque d’une femme ça vibre les testicules des arbres bleus. Le matin une tartine de caca le midi une tartine de caca le soir une tartine de caca. Elle bouffe que tu sais plus où ça tient le risque d’écrire ça la déchéance d’une femme moyennement laide. Une malchance pour le gardien de but.