SANS TITRE - SCRIBÉ PAR MA CAMILLE
I.
Fev 2014-03
Dans cet accueillir qu’est l’espace
Tout tourne reste en place
Tout est incommode je ne peux puiser
Je suis mort
dérivant
variations
procédures directes
J’existe. pour sûr patate frontale
II.
J’existe dans ce qui m’est autre
Vous savez je suis de bonne foi
Nous sommes enfermés menotés cagoulés
- Rouge fixe -
Par les mains de personne
Dans l’infinie présence de l’adieu à la matière
Qui dure
et fait sa séance
Plénière
III.
La nuit est une blessure qui ne cicatrise jamais
Elle revient tous les soirs
Sans avoir cautérisé
Ainsi, comme un chien mural
Attendant bêtement
L’os de la nuit
Devant ce mur à peine éclairé
J’étudie
J’étudie des possibilités